La dernière idée de Fidel Castro d’envoyer à Washington, pour un séjour prolongé, non seulement le père du petit Elian, mais aussi une ribambelle d’écoliers cubains accompagnés d’institutrices, de psychologues et d’un haut responsable du régime, constitue un nouveau pied de nez embarrassant du président cubain aux États-Unis. Si la visite, fortement médiatisée, en janvier dernier des deux modestes grands-mères du petit naufragé âgé de six ans avait suscité curiosité et compassion aux États-Unis, l’arrivée d’une délégation cubaine de 30 personnes prêtes à camper plusieurs semaines dans la section des intérêts cubains à Washington pourrait représenter un véritable casse-tête pour les autorités américaines. Le chef de la section des intérêts cubains aux États-Unis, Fernando Remirez de Estenoz, a rencontré hier, au département d’État, le responsable américain des affaires cubaines, Charles Shapiro, et transmis formellement aux autorités américaines la proposition de La Havane.
La dernière idée de Fidel Castro d’envoyer à Washington, pour un séjour prolongé, non seulement le père du petit Elian, mais aussi une ribambelle d’écoliers cubains accompagnés d’institutrices, de psychologues et d’un haut responsable du régime, constitue un nouveau pied de nez embarrassant du président cubain aux États-Unis. Si la visite, fortement médiatisée, en...
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