L'Italie réitère ses engagements à l'égard du Sud

Après le sommet Clinton-Assad, «nous sommes inquiets» et en même temps «nous relevons une volonté d’aller de l’avant», a déclaré hier l’ambassadeur d’Italie, M. Giuseppe Cassini. Le diplomate, accompagné du premier conseiller M. Diego Biagoli, a rendu visite hier au secrétaire général du palais Bustros, M. Zouheir Hamdane. M. Cassini a réitéré «les engagements pris par l’Italie à l’égard du Sud, qui seront tenus même après le retrait» israélien. Dans cet esprit, a-t-il précisé, Rome est disposé à maintenir son contingent au sein de la Finul ou à participer à une éventuelle nouvelle force multinationale. Prié de dire ce que lui-même envisage sur le plan régional, M. Cassini a estimé que le processus serait probablement bloqué jusqu’aux présidentielles US. Ajoutant cependant que l’on déploierait, sans doute, des efforts inlassables pour sauver «le temps perdu, les choses étant gelées depuis Noël». En réponse à une question sur le pessimisme engendré par le sommet de Genève, M. Cassini a dit : «Nous devons être réalistes. Les Américains ne sont pas parvenus à trouver la bonne voie. Ils vont s’efforcer de nouveau de faire reprendre les négociations, ce qui est de leur ressort. En tant qu’Européens, nous soutenons pour notre part tout accord qui pourrait être réalisé». Le diplomate a indiqué par ailleurs que l’Italie sollicite le soutien du Liban pour sa candidature au siège de membre non permanent du Conseil de sécurité de l’Onu pour la session de l’an 2001. Il a ajouté qu’il a confirmé au palais Bustros le transfert du siège de l’ambassade, et son unification, dans le centre-ville.