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Actualités - REPORTAGES

Diesel : aspirez à pleins poumons

Plus de 180 000 véhicules roulent au diesel (l’un des dérivés pétroliers les plus polluants). Ces infractions sont d’autant plus graves que la majorité de ces véhicules ne possèdent pas de «pots catalytiques» (Converter), comme c’est le cas dans les pays occidentaux. Or, cette pièce, qui est indispensable pour retenir les composants polluants, n’est que rarement utilisée au Liban. Déjà que la qualité du diesel aussi bien que de l’essence importés «est des plus médiocres», comme l’attestent les experts. Les responsables continuent d’ignorer cette atteinte grave à l’environnement et ses répercussions fatales sur la santé : avec des taux de dioxine de carbone (CO2) extrêmement élevés, il n’est plus étonnant que les maladies respiratoires aient augmenté de manière aussi inquiétante; allergies respiratoires, asthme et maladies pulmonaires sont diagnostiqués tous les jours dans les hôpitaux libanais. Interrogés sur ce problème de pollution qui n’épargne plus personne, les responsables répondent, de manière laconique, qu’ils ne peuvent pas, en période de crise, obliger les propriétaires de taxis et d’autobus à investir davantage. «Absurde !», s’exclame M. Élie Hélou, coordinateur des projets du CDR. «Les pots catalytiques ne coûtent pas plus de 25$ la pièce. Qu’on ne vienne pas nous dire que le chauffeur de taxi ne peut pas assurer une telle somme. C’est son fils qui va un jour en pâtir» !
Plus de 180 000 véhicules roulent au diesel (l’un des dérivés pétroliers les plus polluants). Ces infractions sont d’autant plus graves que la majorité de ces véhicules ne possèdent pas de «pots catalytiques» (Converter), comme c’est le cas dans les pays occidentaux. Or, cette pièce, qui est indispensable pour retenir les composants polluants, n’est que rarement...