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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Vie politique - Réactions au sommet Clinton-Assad Hoss impute à Israël l'échec de Genève

Les dirigeants et hommes politiques libanais étaient unanimes hier pour imputer à Israël l’échec du sommet syro-américain de Genève, qui n’a pas réussi à faire redémarrer les négociations syro-israéliennes de paix. «Il est apparu des entretiens qui ont eu lieu au sommet de Genève qu’Israël n’est pas prêt pour un règlement et ne considère pas la paix avec les Arabes comme un choix stratégique», a déclaré M. Hoss à la presse. «Israël refuse de se plier aux impératifs de la paix, c’est pourquoi il porte la responsabilité des résultats auxquels a abouti le sommet entre les présidents Bill Clinton et Hafez el-Assad», a-t-il ajouté. «Celui qui veut la paix ne peut pas refuser de se retirer des territoires qu’il a pris par la force ni mettre des conditions pour restituer la terre à ses propriétaires», a-t-il ajouté. La Syrie et Israël se sont mutuellement rejeté la responsabilité de l’échec du sommet américano-syrien de Genève qui n’a pas réussi dimanche à faire redémarrer les négociations syro-israéliennes interrompues depuis le 10 janvier. Le commentaire du président de la Chambre concernant les résultats du sommet de Genève était plutôt laconique : «Ils démontrent que les massacres (israéliens) se poursuivront au Liban-Sud et dans la Békaa-Ouest». MM. Khalil Hraoui, président de la commission parlementaire des Finances et du Budget, et Nassib Lahoud, député du Metn, ont tenu le même discours que le chef du gouvernement. «Israël a encore une fois prouvé son rejet d’une paix juste qui puisse garantir la paix et la stabilité pour tous les peuples de la région, en s’abstenant de se soumettre aux exigences de cette paix, telles que définies par la conférence de Madrid», a déclaré M. Hraoui. «Les manœuvres israéliennes concernant les retraits et la délimitation des frontières ne peuvent pas favoriser une paix juste et ne constituent pas une bonne base pour la reprise des négociations de paix», a renchéri M. Lahoud. Regrettant que le président Bill Clinton n’ait pas proposé à son homologue syrien «le minimum acceptable pour garantir ses droits, à savoir un retrait total jusqu’aux frontières du 4 juin 1967», le député du Metn a déclaré que «la détermination de l’État hébreu à garder le maximum de terres arabes soulève des interrogations au sujet de la nature de la paix requise par Israël».
Les dirigeants et hommes politiques libanais étaient unanimes hier pour imputer à Israël l’échec du sommet syro-américain de Genève, qui n’a pas réussi à faire redémarrer les négociations syro-israéliennes de paix. «Il est apparu des entretiens qui ont eu lieu au sommet de Genève qu’Israël n’est pas prêt pour un règlement et ne considère pas la paix avec les...