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Actualités - CHRONOLOGIE

Proche-Orient - Syriens et israéliens s'accusent mutuellement de l'échec de Genève Barak : la porte n'est pas fermée (photos)

Les chances de Bill Clinton d’instaurer une paix rapide au Proche-Orient s’estompent après l’échec du sommet américano-syrien de Genève et le piétinement des négociations israélo-palestiniennes à Washington. En effet, le président américain qui souhaitait mettre fin au conflit entre Israël et ses voisins arabes avant la fin de son mandat, en janvier 2001, n’a pas réussi son pari de ramener à la table des négociations Israéliens et Syriens qui ont cessé leur dialogue le 10 janvier. Les deux protagonistes se sont évidemment rejeté mutuellement la responsabilité de l’impasse, le ministre israélien de la Justice Yossi Beilin évoquant même «les risques de guerre... quand il n’y a pas de paix». Pour sa part, le ministre syrien des Affaires étrangères, M. Farouk el-Chareh, s’est déclaré «surpris par le fait que le président américain n’ait rien apporté de nouveau de la part d’Israël, mais, qu’au contraire, il soit venu demander à la Syrie ce qu’elle pouvait faire pour aider Barak qui est (selon Washington) dans une situation difficile», a-t-il précisé. Cependant, le Premier ministre israélien Ehud Barak, tout en estimant que la Syrie n’était pas «mûre» pour la paix, «n’a pas refermé la porte de la négociation», après avoir reçu l’émissaire US pour le Moyen-Orient, Dennis Ross, venu le briefer de la part du chef de l’Exécutif américain. Les États-Unis «vont poursuivre leurs efforts», a tenu à préciser M. Ross «pour trouver une issue». Reste que l’Égypte, qui joue les intermédiaires pour rapprocher les parties au conflit, souhaite proposer une nouvelle médiation lors d’une rencontre à Washington aujourd’hui entre Bill Clinton et le président Hosni Moubarak. Dans le même temps, sur le volet israélo-palestinien, la secrétaire d’État, Madeleine Albright, comptait, hier en fin de soirée, retrouver les négociateurs des deux délégations à Washington afin de tenter de débloquer les pourparlers «en veilleuse» depuis quelques jours.
Les chances de Bill Clinton d’instaurer une paix rapide au Proche-Orient s’estompent après l’échec du sommet américano-syrien de Genève et le piétinement des négociations israélo-palestiniennes à Washington. En effet, le président américain qui souhaitait mettre fin au conflit entre Israël et ses voisins arabes avant la fin de son mandat, en janvier 2001, n’a pas...