Rechercher
Rechercher

Actualités - REPORTAGES

Processus de paix - Clinton et Assad constatent la persistance des divergences israélo-syriennes Genève : un échec (photos)

Réduisant à néant la vague d’optimisme déclenchée par l’annonce du sommet de Genève, la rencontre entre le président américain Bill Clinton et son homologue syrien Hafez el-Assad, hier dans la capitale helvétique, n’a pas permis de surmonter les divergences entre la Syrie et Israël. «Je ne pense pas, du point de vue des États-Unis, qu’il serait utile de reprendre maintenant les discussions» syro-israéliennes, a ainsi déclaré, à ce propos, le porte-parole de la Maison-Blanche Joe Lockhart, au terme de cinq heures et demie d’entretiens entrecoupés d’une courte pause entre les deux délégations. «Au cours du sommet, l’accent a été mis sur la clarification des positions. Des divergences significatives demeurent et n’ont pas pu être réduites», a encore précisé M. Lockhart, comme pour lever toute ambiguïté sur l’échec du sommet. Le principal point de blocage des négociations demeure la demande syrienne pour qu’Israël s’engage à se retirer totalement du plateau du Golan occupé en 1967. Israël continue à faire obstacle à la reprise des négociations de paix, a confirmé de son côté le porte-parole de la présidence de la République syrienne, Gébrane Kourié. Il a indiqué que le sommet avait fait le point sur l’ensemble du processus de paix au Proche-Orient lancé par la conférence de Madrid, en 1991, jusqu’à la suspension des négociations en janvier dernier. «Nous avons passé en revue les obstacles qu’Israël a mis, et continue de mettre, devant la poursuite des négociations», a-t-il poursuivi. Il a précisé que le président Assad avait souligné qu’aux termes du processus de paix, Israël devait «se retirer totalement» du Golan «jusqu’à la ligne du 4 juin 1967, la frontière devant être tracée sur cette base». À ce propos, les sources proches des deux délégations ont précisé que deux coups de fil du président Clinton au Premier ministre israélien Ehud Barak n’ont pas réussi à convaincre ce dernier de donner les garanties réclamées par Damas sur un retrait du Golan jusqu’aux lignes du 4 juin 1967. Le 4 juin 1967 est la veille de la guerre au cours de laquelle Israël s’est emparé du Golan, avant de l’annexer ultérieurement. M. Gébrane Kourié a également affirmé que les volets libanais et syrien des négociations étaient liés et devaient être traités «simultanément».
Réduisant à néant la vague d’optimisme déclenchée par l’annonce du sommet de Genève, la rencontre entre le président américain Bill Clinton et son homologue syrien Hafez el-Assad, hier dans la capitale helvétique, n’a pas permis de surmonter les divergences entre la Syrie et Israël. «Je ne pense pas, du point de vue des États-Unis, qu’il serait utile de reprendre...