La Syrie place tous ses espoirs en Bill Clinton pour arracher à Israël un accord sur un retrait total du Golan, condition sine qua non syrienne pour une reprise des pourparlers de paix. «La Syrie espère des résultats fructueux et Hafez el-Assad ne se serait pas déplacé pour un sommet avec son homologue américain s’il ne s’attendait pas à une reprise des pourparlers, conformément aux demandes de Damas», estime un analyste sous couvert d’anonymat. Les entretiens Assad-Clinton, prévus demain dans un grand hôtel de Genève, visent à donner un élan décisif au processus de paix syro-israélien, lancé à Madrid en 1991. De source syrienne, on indique que MM. Assad et Clinton «passeront en revue le processus de paix depuis Shepherdstown», où s’était déroulée en janvier la deuxième session des négociations, et les contacts engagés depuis, «pour parvenir à une formule en vue d’une reprise des pourparlers». «Nous avons grand espoir», a ajouté la source syrienne, avertissant toutefois qu’«il s’agit peut-être des derniers efforts du président Clinton», qui termine son mandat en janvier.
La Syrie place tous ses espoirs en Bill Clinton pour arracher à Israël un accord sur un retrait total du Golan, condition sine qua non syrienne pour une reprise des pourparlers de paix. «La Syrie espère des résultats fructueux et Hafez el-Assad ne se serait pas déplacé pour un sommet avec son homologue américain s’il ne s’attendait pas à une reprise des pourparlers,...
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