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Actualités - CHRONOLOGIE

Liban-Sud - L'artillerie israélienne se déchaîne contre Jarjouh Trois civils blessés par un engin piégé

Trois civils libanais ont été blessés hier au Liban-Sud par l’explosion d’un engin piégé, «probablement israélien», selon une mise au point de la police, qui avait d’abord indiqué qu’ils avaient été victimes d’un bombardement israélien. L’incident est survenu à Jarjouh, dans le massif de l’Iqlim el-Touffah, alors qu’il était soumis à un bombardement de l’artillerie depuis la zone occupée, a-t-on précisé. Selon la mise au point de la police, une habitante de Jarjouh, Sobhié Darwich, 66 ans, montrait à deux ouvriers d’Ogero, la compagnie de maintenance du téléphone, un «corps étranger», une boule un peu plus grande qu’une balle de tennis, de couleur sombre, découverte près de chez elle. La boule a explosé, blessant grièvement la femme au visage et dans tout le corps, ainsi que les deux ouvriers, Massoud Saad, 54 ans, et Ali Hassan Hammoud, 26 ans, dont les blessures sont moins graves, a-t-on précisé. Un engin similaire avait été découvert, il y a un mois à Nabatiyé, peu après un bombardement israélien, et des artificiers de l’armée l’avaient fait exploser, a indiqué la police, qui estime qu’il s’agit «très probablement» d’un engin piégé israélien. Dans le même temps, le massif de l’Iqlim el-Touffah était la cible d’une salve d’une trentaine d’obus tirés depuis la zone occupée. Cinq obus sont tombés sur Jarjouh sans faire de victime ni de dégâts, mais cinq maisons ont été endommagées dans le village voisin de Habbouch, a indiqué la police, sans faire état de victime. Le bombardement est intervenu aussitôt après une attaque du Hezbollah contre la position de l’Armée du Liban-Sud (ALS), qui n’a pas fait de victime, selon des services de sécurité dans la zone occupée. À l’aube, deux autres attaques, revendiquées par le Hezbollah et par Amal, avaient visé une position de l’armée israélienne et une autre de l’ALS, sans faire de victime, a-t-on ajouté de même source. Depuis le début de l’année, la violence a fait au moins deux morts et 45 blessés parmi les civils au Liban-Sud, en dépit des arrangements d’avril conclus en 1996, sous le parrainage de Paris et de Washington, pour protéger les civils et leurs biens des deux côtés de la frontière libano-israélienne. Enlèvement d’un secouriste de la CRL Sur un autre plan , un secouriste de la Croix-Rouge libanaise a été enlevé au Sud par des miliciens de l’ALS , a annoncé hier un responsable de l’organisation humanitaire. Mohammed Assad Yassine, 29 ans, a été enlevé dimanche de son domicile à Débine, dans la zone occupée par Israël , et emmené vers une destination inconnue, a indiqué le responsable de la Croix-Rouge libanaise sous le couvert de l’anonymat. Le comité de suivi des détenus libanais dans les prisons israéliennes a accusé, pour sa part, des «agents des services de renseignements israéliens» d’avoir enlevé Yassine. Dans un communiqué diffusé à Beyrouth, le comité a rappelé que le secouriste avait déjà été enlevé par Israël en 1990 et détenu pendant six mois à la prison de Khiam sous contrôle de l’ALS puis une deuxième fois en 1995. Il a appelé les organisations internationales de défense des droits de l’homme à agir rapidement pour libérer le secouriste.
Trois civils libanais ont été blessés hier au Liban-Sud par l’explosion d’un engin piégé, «probablement israélien», selon une mise au point de la police, qui avait d’abord indiqué qu’ils avaient été victimes d’un bombardement israélien. L’incident est survenu à Jarjouh, dans le massif de l’Iqlim el-Touffah, alors qu’il était soumis à un bombardement de...