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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Liban-Sud - Annan affirme que l'Onu devra tirer les conséquences en cas de retrait Chirac : la France est à la disposition des libanais

Le président français Jacques Chirac a réitéré jeudi la disposition de la France à jouer un rôle au Liban en faveur de la paix. M. Chirac a tenu ces propos à l’issue d’un déjeuner avec le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, qui a indiqué pour sa part que le Conseil de sécurité devra «tirer les conséquences» d’un retrait israélien du Sud. Pour en revenir à la déclaration du chef de l’État français, celui-ci a affirmé que Paris était «à la disposition de (ses) amis» du Proche-Orient, et «naturellement des Libanais» et des Nations unies, pour «jouer un rôle» en faveur de la paix. «Nous sommes à la disposition de nos amis, au premier rang desquels se trouvent naturellement les Libanais, et à la disposition des Nations unies. Si on nous demande de jouer un rôle, nous le jouerons avec tout notre cœur», a-t-il déclaré. De son côté, lors d’une conférence de presse à Paris, le secrétaire général de l’Onu Kofi Annan a notamment déclaré : «S’il n’y a pas d’accord avec la Syrie, et Israël décide de se retirer, les Nations unies qui se trouvent sur le terrain avec une force de maintien de la paix vont en tirer les conséquences». «Pour le moment, nous sommes en train de réfléchir et de planifier. Nous n’avons pas tous les détails et ne savons pas quel genre de déploiement Israël va faire. Je ne peux même pas oser dire quelle sera la réaction du Conseil de sécurité en l’absence d’un plan d’action précis», a-t-il ajouté. M. Annan a cependant réaffirmé son souhait d’un retrait israélien dans le cadre d’un accord de paix avec la Syrie. Jospin et le Hezbollah Par ailleurs, dans une interview à la télévision française TF1, le Premier ministre Lionel Jospin a refusé jeudi de revenir sur ses déclarations du 24 février à Jérusalem qualifiant de «terroristes» les opérations du Hezbollah contre Israël. «Tout cela s’est considérablement apaisé», a-t-il dit, tout en estimant qu’il n’était pas «interdit de garder le souvenir d’un certain nombre de choses qui sont arrivées à des Français» dans le passé du fait du Hezbollah, en référence aux actions de ce parti, à ses débuts, contre des ressortissants français au Liban, notamment les prises d’otages. «La politique de la France devrait être équilibrée, en choisissant de nous élever contre les forces de la violence, quand elles existent», dans les pays arabes comme en Israël, «et impartiale», a-t-il encore déclaré. M. Jospin a enfin affirmé qu’«en politique étrangère, c’est la France qui parle d’une seule voix» et estimé qu’il n’y avait jamais eu de problème dans ce domaine entre le gouvernement socialiste et le président de droite depuis le début de la cohabitation en France.
Le président français Jacques Chirac a réitéré jeudi la disposition de la France à jouer un rôle au Liban en faveur de la paix. M. Chirac a tenu ces propos à l’issue d’un déjeuner avec le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, qui a indiqué pour sa part que le Conseil de sécurité devra «tirer les conséquences» d’un retrait israélien du Sud. Pour en...