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Actualités - CHRONOLOGIE

Présidence du Conseil - La résolution 425, vingt-deux ans déjà Hoss réaffirme la préférence du Liban pour un retrait dans le cadre d'un accord global

Le chef du gouvernement Sélim Hoss a de nouveau indiqué hier que le Liban préfère un retrait israélien en vertu d’un accord de règlement global, tout en soulignant «l’attachement» de Beyrouth à l’application de la résolution 425 du Conseil de sécurité des Nations unies. «Cela fait 22 ans que le Liban insiste auprès de la communauté internationale pour qu’elle amène Israël à appliquer cette résolution, mais l’État hébreu a continuellement rejeté ce texte et donc son application et aucune pression n’a été exercée sur lui pour qu’il modifie sa position», a rappelé M. Hoss dans une déclaration diffusée à la veille du 22e anniversaire de l’adoption de la résolution, votée à l’unanimité des quinze membres du Conseil le 14 mars 1978. «Aujourd’hui, du fait des opérations de la Résistance, de ses sacrifices et de ses martyrs, Israël a changé de méthode et a commencé à proclamer son acceptation de la résolution 425 et son intention de se retirer du Liban», a-t-il relevé, tout en soulignant que cette nouvelle position est exprimée «de manière confuse et permettant diverses interprétations, ce qui nous incite à la prudence quant aux intentions réelles de l’État hébreu». «Pour notre part, nous préférons que le retrait israélien se fasse conformément à un accord de règlement global, afin d’éviter les risques d’un retrait opéré hors de ce cadre», a-t-il poursuivi. Cela dit, «nous proclamons notre attachement à la résolution 425 dans l’esprit et dans le texte et nous réclamons d’Israël son application, consistant en un retrait sans condition jusqu’aux frontières internationalement reconnues», a-t-il dit. «Nous considérons tout retrait des forces israéliennes du Liban comme une victoire pour la Résistance et pour l’unité nationale du peuple libanais», a conclu le Premier ministre. Par ailleurs, dans un message adressé au président syrien, Hafez el-Assad, M. Hoss a réaffirmé «l’attachement solide du Liban à la concomitance des deux volets» syrien et libanais, ainsi qu’à «la poursuite de la coordination et la coopération entre Damas et Beyrouth pour tout ce qui est susceptible d’assurer la libération des territoires des deux pays de l’occupation israélienne». Sur un autre plan, M. Hoss a reçu hier au Grand Sérail un certain nombre de députés, qui ont commenté les résolutions du Conseil ministériel de la Ligue arabe, tenu samedi à Beyrouth. Un parlementaire du Hezbollah, Ammar Moussaoui, a estimé que «pour être appliquées, ces résolutions nécessitent un suivi». Pour Ali el-Khalil, président de la commission des Affaires étrangères de la Chambre, les décisions du Conseil de la Ligue constituent «un important tournant». Quant à Omar Meskaoui, député de Tripoli, il a souligné «la nécessité d’exploiter les résultats de la conférence dans le cadre de la politique de stabilisation interne».
Le chef du gouvernement Sélim Hoss a de nouveau indiqué hier que le Liban préfère un retrait israélien en vertu d’un accord de règlement global, tout en soulignant «l’attachement» de Beyrouth à l’application de la résolution 425 du Conseil de sécurité des Nations unies. «Cela fait 22 ans que le Liban insiste auprès de la communauté internationale pour qu’elle...