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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Dossier régional Hariri : le sort du processus de paix reste incertain

L’ancien président du Conseil Rafic Hariri a commenté hier de Dubaï, où il a effectué une visite de deux jours, la décision israélienne de retrait du Liban-Sud avant juillet prochain. «Il s’agit de savoir si le retrait se fera au terme d’un accord de paix global avant de pouvoir déterminer les conséquences de ce retrait», a souligné M. Hariri. Il a indiqué que la décision israélienne ne constituait pas une «véritable surprise» puisque le Premier ministre israélien a basé sa campagne électorale sur le retrait du Liban avant l’été 2000. «M. Barak a répété à plusieurs reprises cette position», a souligné l’ancien président du Conseil. M. Hariri s’était entretenu hier, avant son départ de Dubaï avec les correspondants de presse en présence des membres de la délégation qui l’ont accompagné durant ce voyage et notamment des anciens ministres Bassem el-Sabeh et Fouad Siniora. M. Hariri a estimé que la décision de retrait de l’armée israélienne du Liban «servait en premier l’intérêt d’Israël qui n’a jamais accordé la moindre importance à la souveraineté et à l’indépendance du Liban». Il a estimé que le sort du processus de paix est incertain «parce que la situation en Israël n’est pas claire». Interrogé sur la présence syrienne au Liban après le retrait israélien, l’ancien président du Conseil a souligné que «le principal souci des Libanais est l’occupation israélienne». «Les Syriens jouent un rôle positif dans la préservation de la sécurité et dans la consolidation de la stabilité du pays», a-t-il ajouté.
L’ancien président du Conseil Rafic Hariri a commenté hier de Dubaï, où il a effectué une visite de deux jours, la décision israélienne de retrait du Liban-Sud avant juillet prochain. «Il s’agit de savoir si le retrait se fera au terme d’un accord de paix global avant de pouvoir déterminer les conséquences de ce retrait», a souligné M. Hariri. Il a indiqué que la...