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Actualités - CHRONOLOGIE

Coopération - Le chef de la diplomatie helvétique confère avec Lahoud, Berry, Hoss, Corm et Saïdi Deiss prône un accroissement des investissements suisses au Liban (photo)

L’évolution du processus de paix au Proche-Orient ainsi que le développement des relations bilatérales entre la Confédération helvétique et le Liban ont été au centre des entretiens que le chef de la diplomatie suisse, M. Joseph Deiss, a eus hier à Beyrouth. Au deuxième jour de sa visite officielle au Liban, M. Deiss a été reçu par le président Émile Lahoud, le chef du Législatif Nabih Berry, le Premier ministre Sélim Hoss, le ministre de l’Économie et de l’Industrie Nasser Saïdi et le ministre des Finances Georges Corm, avec qui il a signé un accord pour la promotion des investissements entre les deux pays. À l’issue de ces rencontres, M. Deiss a souligné que la Confédération helvétique désire renforcer ses relations avec le Liban. Un membre de la délégation accompagnant M. Deiss a indiqué hier que les entreprises suisses sont intéressées à effectuer des investissements au Liban par le biais de la création de sociétés mixtes dans différents domaines économiques. Pour en revenir aux entretiens de M. Deiss, c’est en début de matinée que le chef de la diplomatie suisse a été reçu par le président Lahoud au palais de Baabda. De source officielle, on souligne que le chef de l’État a réaffirmé la position de principe du Liban concernant le refus de tout amendement des arrangements d’avril 1996. Le président Lahoud a, d’autre part, mis l’accent sur l’importance de l’accord sur la promotion des investissements réciproques dans les deux pays, signé hier. L’entrevue avec le Premier ministre a duré près de 45 minutes. À l’issue de la rencontre, M. Deiss a déclaré que l’objectif de sa visite au Liban était de «relancer et consolider les relations à différents niveaux, notamment sur le plan économique». Le chef de la diplomatie suisse a fait état à ce propos d’un projet d’échanges culturels entre les deux pays. M. Deiss a indiqué, par ailleurs, qu’il avait évoqué avec le Premier ministre la question de l’adhésion du Liban à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) ainsi que certains problèmes relatifs aux droits de l’homme. Au niveau du processus de paix, le ministre suisse a affirmé que son entretien avec M. Hoss lui avait permis de comprendre la position du Liban concernant les négociations bilatérales et multilatérales de paix. M. Deiss s’est ensuite entretenu avec M. Berry. À l’issue de la rencontre, le ministre suisse a qualifié de «protocolaire» cet entretien avec le chef du Législatif. «Il ne s’agissait pas d’une réunion de travail», a-t-il souligné. Dans la matinée, M. Deiss a également conféré avec M. Saïdi qui lui a exposé la politique financière et économique suivie par le Cabinet Hoss. L’entretien entre MM. Deiss et Saïdi a porté, en outre, sur le dossier de la privatisation et sur les possibilités d’investissement qui s’offrent aux entreprises suisses. À la redécouverte de Beyrouth Une source officielle a précisé à ce sujet que la délégation helvétique a exprimé la volonté des entreprises suisses à investir au Liban par le biais de sociétés mixtes. Notons dans ce cadre que MM. Deiss et Corm ont signé dans la matinée l’accord sur la promotion des investissements réciproques dans les deux pays. Après la signature de l’accord, MM. Deiss et Corm ont tenu une conférence de presse conjointe. Le ministre des Finances a rappelé que plusieurs sociétés suisses sont implantées au Liban et ont effectué d’importants investissements dans le pays. Soulignant que le Liban a besoin plus que jamais de stimuler les investissements étrangers sur le marché local, M. Corm a prôné un accroissement des exportations libanaises vers la Suisse. M. Corm a précisé, en conclusion, que le ministère des Finances a demandé l’aide des autorités suisses concernées en vue d’améliorer la perception des impôts et de réviser l’impôt sur le revenu au Liban. Prenant à son tour la parole, M. Deiss a évoqué les investissements suisses au Liban, notamment dans le domaine de la production de ciment. Il a rappelé en outre l’implantation de la société Nestlé et de certaines firmes pharmaceutiques suisses au Liban. M. Deiss a par ailleurs déclaré que «les banques suisses ont redécouvert Beyrouth comme centre financier important». «Nous espérons que plusieurs autres entreprises (suisses) s’implanteront au Liban», a ajouté M. Deiss. Le chef de la diplomatie helvétique a noté en conclusion que les Libanais sont très actifs en Suisse dans le secteur bancaire et au niveau du commerce des bijoux. Signalons, dans ce cadre, qu’une délégation d’hommes d’affaires suisses accompagnant M. Deiss a conféré hier à la Chambre de commerce et d’industrie de Beyrouth avec le président du CCIB, M. Adnan Kassar, le président de l’Association des industriels, M. Jacques Sarraf, et le président de l’Association des commerçants, M. Nadim Assi. M. Deiss et la délégation qui l’accompagne quitteront Beyrouth aujourd’hui, samedi, au terme d’une tournée régionale qui a englobé Le Caire et Damas.
L’évolution du processus de paix au Proche-Orient ainsi que le développement des relations bilatérales entre la Confédération helvétique et le Liban ont été au centre des entretiens que le chef de la diplomatie suisse, M. Joseph Deiss, a eus hier à Beyrouth. Au deuxième jour de sa visite officielle au Liban, M. Deiss a été reçu par le président Émile Lahoud, le chef du...