Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Processus de paix - La confusion à son paroxysme Israël-Syrie : une percée télévisée ... et une cascade de démentis (photo)

La télévision israélienne, les États-Unis et la Syrie se sont partagé la vedette, hier soir, la première annonçant à grand fracas l’imminence d’un accord de paix avec la Syrie, incluant le Liban, les deux derniers se hâtant de doucher cet optimisme en assurant qu’il n’y a «aucun nouveau développement qui justifie ces informations». Le dernier mot devait finalement revenir à Ehud Barak qui a remis les pendules à l’heure en affirmant qu’il n’y avait rien de nouveau. C’est la télévision israélienne qui, la première, a lancé un véritable pavé dans la mare, en affirmant que «le texte de l’accord est prêt», que les équipes ont «achevé leur travail» et qu’il ne reste plus qu’à «trancher». Il s’agit «d’un accord de paix complet répondant aux exigences des deux parties», avait encore affirmé la télévision. Deux démentis cinglants fusaient aussitôt de Washington et de Damas. Le porte-parole du département d’État assurait qu’il n’y a «aucune raison de croire à une percée dans l’étape actuelle». À Damas, un responsable syrien qualifiait de son côté de «sans fondement» les informations de la télévision israélienne. Ce n’est qu’à l’heure de mettre sous presse qu’on devait apprendre le mot de la fin par un communiqué du bureau de M. Barak démentant à son tour l’information. Celui-ci annonçait qu’il n’y avait pas lieu de faire des «estimations et des prophéties». «Nous ne savons pas quand les négociations reprendront. Dans tous les cas, lorsqu’un accord aura été conclu le public le saura de façon ordonnée», a affirmé le communiqué.
La télévision israélienne, les États-Unis et la Syrie se sont partagé la vedette, hier soir, la première annonçant à grand fracas l’imminence d’un accord de paix avec la Syrie, incluant le Liban, les deux derniers se hâtant de doucher cet optimisme en assurant qu’il n’y a «aucun nouveau développement qui justifie ces informations». Le dernier mot devait finalement...