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Actualités - CHRONOLOGIE

Armée rouge Beyrouth refuse de livrer les cinq japonais à Tokyo

Le Liban a rejeté hier une demande d’extradition des cinq militants de l’Armée rouge, présentée par Tokyo qui souhaite les juger pour terrorisme. Le gouvernement, qui a planché sur la demande japonaise, six jours avant l’expiration de la peine de trois ans de prison, purgée par Kozo Okamoto et ses quatre compagnons, a repris à son compte le rapport du procureur général près la Cour de cassation, M. Adnane Addoum, qui recommande le rejet de la requête de Tokyo. Les motifs invoqués sont les suivants : la demande d’extradition a été faite pour des raisons politiques. Les conditions criminelles ne sont pas fournies. Les preuves à l’appui des charges pesant contre les cinq Japonais sont insuffisantes. L’affaire n’est pas pour autant terminée et les cinq militants de l’Armée rouge ne retrouveront pas la liberté le 7 mars, date à laquelle expire la peine qu’il purgent pour «faux, usage de faux et séjour illégal au Liban». Le comité ad hoc chargé d’examiner la demande d’asile qu’ils ont présentée aux autorités libanaises doit en effet décider de leur sort ce jour-là bien qu’il existe une décision de les expulser du Liban sitôt sortis de prison. Le comité, que préside le vice-président du Conseil, M. Michel Murr, qui détient également le portefeuille de l’Intérieur, doit donc se réunir mardi. Selon diverses sources concordantes, il semble que l’asile politique pourrait être accordé à Kozo Okamoto et à Haro Wako, dans la mesure où ils étaient engagés dans des activités anti-israéliennes.
Le Liban a rejeté hier une demande d’extradition des cinq militants de l’Armée rouge, présentée par Tokyo qui souhaite les juger pour terrorisme. Le gouvernement, qui a planché sur la demande japonaise, six jours avant l’expiration de la peine de trois ans de prison, purgée par Kozo Okamoto et ses quatre compagnons, a repris à son compte le rapport du procureur général...