Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Liban-Japon - Le droit d'asile en question Armée rouge : Beyrouth ajourne sa décision

Le Liban a ajourné hier sa réponse à la demande d’asile politique présentée par cinq militants de l’Armée rouge détenus depuis trois ans, jusqu’à l’expiration de leur peine, le 7 mars. Le comité ad hoc, réuni sous la présidence du vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur Michel Murr, a précisé dans un communiqué avoir «décidé d’ajourner sa réponse jusqu’à l’expiration de la peine, qui stipule également l’expulsion hors du pays». Le comité souligne que l’examen des dossiers des cinq Japonais, quatre hommes et une femme, a «révélé des particularités dans leur situation, notamment si l’on prend en considération le fait que certains ont participé à des activités de résistance contre Israël». Outre M. Murr, le comité est formé de hauts fonctionnaires des ministères des Affaires étrangères et de la Justice ainsi que de la Sûreté générale. Les militants de l’Armée rouge, dont Kozo Okamoto, unique survivant de l’attentat de 1972 contre l’aéroport de Lod, près de Tel-Aviv (26 morts), purgent une peine pour «faux et usage de faux et séjour illégal» au Liban, et avaient présenté des demandes d’asile après celle du gouvernement japonais réclamant leur extradition. Durant la réunion du comité au siège du ministère de l’Intérieur, dont les accès étaient bloqués par d’importants cordons de police, une vingtaine de manifestants s’étaient rassemblés pour réclamer l’asile politique pour les cinq Japonais. «Liberté et dignité pour les militants de l’Armée rouge», «Comment peut-on être emprisonné à Ashkelon (Israël) et à Roumieh ?», pouvait-on lire sur les pancartes brandies par les étudiants, qui arboraient des portraits de Kozo Okamoto, libéré par Israël en 1985 dans le cadre d’un échange de prisonniers avec les Palestiniens. Par ailleurs, la cérémonie de conversion de trois des militants à l’islam a été ajournée hier à jeudi. Et pour cause : les journalistes et photographes qui comptaient couvrir l’événement ont été repoussés par les gardiens de la prison de Roumieh.
Le Liban a ajourné hier sa réponse à la demande d’asile politique présentée par cinq militants de l’Armée rouge détenus depuis trois ans, jusqu’à l’expiration de leur peine, le 7 mars. Le comité ad hoc, réuni sous la présidence du vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur Michel Murr, a précisé dans un communiqué avoir «décidé d’ajourner sa réponse...