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Actualités - CHRONOLOGIE

Manifestations devant la Résidence des Pins et à Damas

L’onde de choc s’est atténuée hier au Liban, quatre jours après les déclarations controversées du Premier ministre français Lionel Jospin sur les attaques «terroristes» du Hezbollah, même si des Libanais ont encore exprimé leur «surprise». Alors que des milliers de personnes avaient manifesté lundi à travers le pays, une trentaine seulement ont tenu un «rassemblement symbolique» mardi devant la Résidence des Pins, domicile de l’ambassadeur de France à Beyrouth. Elles répondaient à l’appel des «familles des martyrs, des blessés, des détenus et des handicapés des agressions israéliennes contre le Liban». Samer Yatim, frère de l’un des six pompiers tués lors du bombardement aérien israélien en juin 1999 de la sous-station électrique de Jamhour, près de Beyrouth, a lu un mémorandum «condamnant» les déclarations de M. Jospin. Le jeune homme a été autorisé à entrer à la Résidence des Pins avec une jeune Libanaise, dont la sœur est détenue en Israël. Ils ont tous deux remis le texte au conseiller politique près l’ambassade, M. Antoine Sivan. La baisse de la mobilisation contre les propos de M. Jospin est due, selon des sources proches du gouvernement, à la volonté politique de Beyrouth de mettre un frein à la campagne antifrançaise au moment où la France travaille à la reprise des réunions du comité de surveillance du cessez-le-feu au Liban-Sud, qu’elle copréside avec les États-Unis. À Damas, dans la nuit de lundi à mardi, près de 80 étudiants syriens ont organisé un sit-in près de l’ambassade de France. Les manifestants, en majorité des étudiants au Centre culturel français de la capitale syrienne, étaient assis à même le sol dans la rue, tenant des bougies allumées. Une pancarte appelait «les étudiants en France à être solidaires». Par ailleurs, à l’issue de sa réunion hebdomadaire, le Bloc national a publié un communiqué dénonçant les propos tenus par M. Jospin.
L’onde de choc s’est atténuée hier au Liban, quatre jours après les déclarations controversées du Premier ministre français Lionel Jospin sur les attaques «terroristes» du Hezbollah, même si des Libanais ont encore exprimé leur «surprise». Alors que des milliers de personnes avaient manifesté lundi à travers le pays, une trentaine seulement ont tenu un «rassemblement...