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Diplomatie - Les frappes contre les cibles civiles ne résoudront pas la crise, estime le département d'Etat Washington rectifie le tir
le 18 février 2000 à 00h00
Neuf jours après les raids israéliens sur les stations électriques, les États-Unis ont pour la première fois hier critiqué officiellement l’utilité de ces frappes, tout en continuant à désigner le Hezbollah comme responsable de l’escalade militaire. «Nous ne croyons pas que les attaques israéliennes contre des installations civiles et des zones peuplées résoudront le problème», a déclaré le porte-parole du département d’État James Rubin, qui s’exprimait après que plusieurs pays arabes eurent officiellement pressé Washington de prévenir de nouvelles attaques israéliennes au Liban. «La dernière escalade au Liban-Sud est cynique, et c’est un effort délibéré du Hezbollah pour effectuer des tirs à partir des zones peuplées», a toutefois ajouté M. Rubin, indiquant que les États-Unis souhaitaient «empêcher que le Hezbollah ne détruise le processus de paix au Liban et dans la région». À Beyrouth, le chef du gouvernement Sélim Hoss a reçu un message de la secrétaire d’État américaine Madeleine Albright, déplorant elle aussi les frappes israéliennes sur des cibles civiles au Liban et faisant état du soutien constant de Washington aux arrangements d’avril 1996. M. Hoss a de son côté demandé aux États-Unis et à la France d’adopter «une position ferme» au lendemain de la décision d’Israël de confier à une troïka présidée par Ehud Barak le pouvoir de décréter des frappes contre des objectifs civils au Liban.
Neuf jours après les raids israéliens sur les stations électriques, les États-Unis ont pour la première fois hier critiqué officiellement l’utilité de ces frappes, tout en continuant à désigner le Hezbollah comme responsable de l’escalade militaire. «Nous ne croyons pas que les attaques israéliennes contre des installations civiles et des zones peuplées résoudront le...
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