Un gendarme libanais à la retraite, détenu pendant 16 mois dans la prison israélienne de Khiam, dans la zone occupée par l’État hébreu au Liban-Sud, a été relâché hier et expulsé hors de cette zone. Nimr Nimr, 47 ans, originaire du village chrétien de Qlaïaa, dans la zone occupée où vivent toujours sa femme et ses huit enfants, était soupçonné de «collaborer avec les services libanais de renseignements». Il a été relâché du centre de détention de Khiam et remis au délégué du Comité international de la Croix-Rouge, Henry Fournier, qui l’a conduit jusqu’à la «porte» de Kfarfalous, un des cinq points de passage reliant la zone occupée au reste du Liban. Des centaines de personnes, sinon des milliers, ont été expulsées depuis 1985 de la zone occupée par Israël, selon une estimation de l’organisation internationale Human Rights Watch (HRW), basée aux États-Unis. HRW estime qu’en expulsant les civils de leurs villages au Liban-Sud, «Israël viole les conventions de Genève et commet un crime de guerre».
Un gendarme libanais à la retraite, détenu pendant 16 mois dans la prison israélienne de Khiam, dans la zone occupée par l’État hébreu au Liban-Sud, a été relâché hier et expulsé hors de cette zone. Nimr Nimr, 47 ans, originaire du village chrétien de Qlaïaa, dans la zone occupée où vivent toujours sa femme et ses huit enfants, était soupçonné de «collaborer avec...
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