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Actualités - DISCOURS

Résistance - Le Hezbollah commémore le souvenir de Abbas Moussaoui Nasrallah : l'infrastructure ne protégera pas les soldats israéliens (photo)

Le secrétaire général du Hezbollah, cheikh Hassan Nasrallah, a déclaré hier que son mouvement continuera à s’attaquer aux troupes israéliennes occupant la bande frontalière. «L’infrastructure ne protègera pas les soldats d’Israël», a déclaré cheikh Nasrallah, faisant allusion aux menaces réitérées de Tel-Aviv de frapper les objectifs civils, lors d’un rassemblement hier, à Nabi Chit (Békaa), commémorant la semaine de la Résistance islamique et la date anniversaire de l’attentat israélien qui a coûté la vie à l’ancien secrétaire général du Hezbollah, cheikh Abbas Moussaoui. «Les katiouchas font partie de l’équation», a ajouté cheikh Nasrallah. «Nous sommes engagés à tuer un surcroît de soldats et d’officiers de l’armée israélienne et des traîtres» de l’Armée du Liban-Sud (ALS – milice auxiliaire de l’armée israélienne au Liban-Sud). C’était la première apparition publique de Nasrallah depuis le 8 février, date à laquelle l’aviation israélienne avait bombardé trois stations électriques, blessant une vingtaine de civils, en représailles aux attaques du Hezbollah, qui avaient coûté la vie à sept soldats israéliens Devant un auditoire où les femmes prédominaient, certaines en pleurs, cheikh Nasrallah a invité les Israéliens à «quitter immédiatement, honteusement le Liban», ajoutant que le maintien de l’occupation signifierait, pour eux, un surcroît de victimes. «Pourquoi ces morts inutiles ? Partez maintenant», s’est-il écrié. Et de préciser que si «le martyre» est un «projet personnel» de chaque combattant souhaitant donner sa vie pour une cause, il n’en était pas de même pour la communauté, dont le projet est «de remporter la victoire». Cheikh Nasrallah a par ailleurs applaudi aux manifestations menées par les étudiants notamment de l’Université américaine de Beyrouth, qui réclament depuis deux jours l’«expulsion» de l’ambassadeur américain David Satterfield en raison de l’appui américain aux frappes israéliennes de l’infrastructure au Liban. Sans aller jusqu’à s’aligner sur leur position, cheikh Nasrallah a jugé positif que le diplomate «ressente qu’il n’est pas accepté au Liban». «Je le dis à tous ceux qui le reçoivent en croyant qu’il vient les aider pour l’eau ou l’électricité», a-t-il ajouté, rappelant le volume considérable de l’aide américaine annuelle, notamment financière et militaire, à l’État hébreu. Le Hezbollah a le droit pour lui Par ailleurs, dans un entretien publié hier par le quotidien égyptien al-Ahram, le secrétaire général du Hezbollah a affirmé que les résistants auraient le droit d’attaquer le nord d’Israël si l’État hébreu abandonne les arrangements d’avril 96 destinés à protéger les civils des deux côtés de la frontière israélo-libanaise. Après les attaques israéliennes contre les infrastructures libanaises, «il était de notre droit de tirer des katiouchas» sur le nord d’Israël, a jugé cheikh Nasrallah. Mais «il était clair qu’Israël voulait pousser le Hezbollah à une réaction violente et nous estimons que l’intérêt national et l’intérêt de la Résistance nécessitaient au moment présent d’adopter une position de retenue, mais nous nous réservons le droit de riposte», a-t-il expliqué. Dix ans pour la disparition d’Israël «Nous allons choisir le moment opportun pour user de notre droit de riposte (par des tirs de katiouchas), c’est une option ouverte à laquelle nous n’avons pas renoncé», a souligné cheikh Nasrallah. «Toutes les opérations menées par le Hezbollah ont été effectuées dans le cadre des accords», a expliqué le secrétaire général du Hezbollah, faisant référence à l’accord interdisant les attaques sur ou à partir des zones civiles, qui avait été noué après l’opération Raisins de la colère d’Israël sur le Liban en avril 1996. «Est-ce qu’Israël veut continuer à lutter dans le Sud selon les accords d’avril ou changer les règles ?, s’est demandé Nasrallah. «De toute manière, nous sommes prêts pour toutes les possibilités». Par ailleurs, selon le secrétaire général du Hezbollah, Israël existera encore dix ans tout au plus. «Israël ne possède pas les fondements qui lui permettent d’exister dans la région pour plus de dix ans. Qui vivra verra», a déclaré cheikh Nasrallah. Je pense qu’il n’y a pas d’avenir pour les États-Unis et Israël dans la région», a-t-il affirmé.
Le secrétaire général du Hezbollah, cheikh Hassan Nasrallah, a déclaré hier que son mouvement continuera à s’attaquer aux troupes israéliennes occupant la bande frontalière. «L’infrastructure ne protègera pas les soldats d’Israël», a déclaré cheikh Nasrallah, faisant allusion aux menaces réitérées de Tel-Aviv de frapper les objectifs civils, lors d’un...