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Actualités - INTERVIEWS

Processus de paix - Washington étudie un pacte militaire avec Israël Clinton : dernière ligne droite avant la paix (photo)

Bill Clinton s’est déclaré hier «optimiste» sur les chances de paix au Proche-Orient en dépit des lenteurs des négociations, mais a averti que plus elles tardaient, plus le processus de paix risquait d’être mis en péril. «Nous sommes maintenant dans une passe difficile, car il y a beaucoup de choses qui se passent au Proche-Orient, comme les problèmes actuels au Liban, et que nous sommes maintenant dans la dernière ligne droite», a déclaré le président américain dans une interview à CNN. «Mais une paix globale est si clairement dans les intérêts de sécurité à long terme des Israéliens, des Palestiniens, des Syriens et des Libanais, et ils sont si proches sur le fond des problèmes que je suis optimiste», a déclaré M. Clinton, qui a estimé qu’il faudrait aux peuples et aux dirigeants de la région du courage pour admettre que pour «parvenir à la paix, il fallait savoir non seulement recevoir mais également donner». Il a déclaré espérer que les progrès reprendraient dans les semaines à venir et s’est déclaré déterminé à faire tout ce qui est en son pouvoir pour faciliter les négociations de paix. En attendant, et quoique non officielle encore, l’idée semble faire son chemin : si le processus de paix finit par aboutir à un règlement global, les États-Unis et Israël pourraient élever le niveau de leur coopération stratégique et signer un pacte militaire. L’idée a été évoquée hier par le nouvel ambassadeur américain en Israël, Martin Indyk, lors de rencontres avec des responsables israéliens. Le porte-parole de l’ambassade des États-Unis à Tel-Aviv a toutefois tenu à préciser que le pacte éventuel «entrerait dans le cadre d’une paix globale» au Proche-Orient, après des accords de paix entre Israël d’une part, la Syrie, le Liban et les Palestiniens de l’autre.
Bill Clinton s’est déclaré hier «optimiste» sur les chances de paix au Proche-Orient en dépit des lenteurs des négociations, mais a averti que plus elles tardaient, plus le processus de paix risquait d’être mis en péril. «Nous sommes maintenant dans une passe difficile, car il y a beaucoup de choses qui se passent au Proche-Orient, comme les problèmes actuels au Liban, et...