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Actualités - CHRONOLOGIE

Liban-sud - Le comité de surveillance sort renforcé de l'épreuve Retrait : Barak lève l'équivoque

Aucun progrès ne saurait être accompli au Liban-Sud sans un progrès parallèle du processus de paix. C’est sur cet axiome que travaillent en ce moment les États-Unis, qui ont fini par admettre, par la voix de M. David Walker, sous-secrétaire d’État pour le Proche-Orient, que l’agression israélienne du 7 février était une violation des arrangements d’avril 96. Reçu par les président Lahoud et MM. Hoss et Berry, l’ambassadeur américain au Liban demeure pourtant en deçà des affirmations de M. Walker. Mais ses propos montrent bien que le comité de surveillance des arrangements d’avril, malgré ses ambiguïtés, est de nouveau perçu comme un cadre qui a prouvé son utilité dans les situations volatiles. Son utilité, mais aussi ses limites, puisqu’il ne saurait se substituer à un règlement de fonds. Israël, toutefois, veut croire qu’il dispose d’une autre option pour se désengager. Par la voix du Premier ministre Ehud Barak, l’État hébreu a annoncé une nouvelle fois hier qu’il se retirera du Liban, d’ici à juillet, même sans accord avec la Syrie. M. Barak a tenu ses propos lors d’une réunion de parlementaires, retransmise par la télévision. Des observateurs y voient un progrès par rapport à des prises de positions similaires antérieures. Ils affirment en effet que c’est la première fois que M. Barak le fait de façon aussi explicite et en public.
Aucun progrès ne saurait être accompli au Liban-Sud sans un progrès parallèle du processus de paix. C’est sur cet axiome que travaillent en ce moment les États-Unis, qui ont fini par admettre, par la voix de M. David Walker, sous-secrétaire d’État pour le Proche-Orient, que l’agression israélienne du 7 février était une violation des arrangements d’avril 96. Reçu par...