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Actualités - CHRONOLOGIE

Les ravages des carences en iode

La carence en iode, que l’Unicef affirme avoir fait considérablement reculer dans le monde, est la cause individuelle la plus importante de lésions cérébrales et d’arriération mentale évitables. L’iode fait partie des micronutriments, comme la vitamine A, le fer et le zinc, ainsi dénommés parce que l’organisme en a un besoin vital mais en quantités infimes. Chez la femme enceinte, la carence en iode augmente considérablement le risque de fausse couche et de mort-nés. Les troubles dus à la carence en iode (TDCI) sont responsables également d’une part conséquente de la mortalité infantile. Ils peuvent engendrer le nanisme et des malformations de la face et du corps. «Le goitre (excroissance de la glande thyroïde), comme le crétinisme (arriération mentale profonde, presque toujours accompagnée de surdité), sont des manifestations extrêmes des TDCI et sont scientifiquement quantifiables, comme les divers degrés d’arriération mentale», explique Joanne Csete, coordinatrice de l’Unicef pour l’Afrique de l’Est et du Sud. «Mais des centaines de milliers d’enfants souffrent de problèmes moins sévères, qui limitent leur développement intellectuel et leur réussite scolaire sans que cela ne se mesure», ajoute-t-elle. Des carences en iode moins graves peuvent entraîner dès l’enfance une perte de 10 à 15 points du quotient intellectuel, selon l’Unicef, qui évalue à 70 millions le nombre d’enfants en Afrique de l’Est et du Sud dont le cursus scolaire pourrait être affecté par ces «effets cachés». La carence en iode entraîne également des troubles de la coordination physique.
La carence en iode, que l’Unicef affirme avoir fait considérablement reculer dans le monde, est la cause individuelle la plus importante de lésions cérébrales et d’arriération mentale évitables. L’iode fait partie des micronutriments, comme la vitamine A, le fer et le zinc, ainsi dénommés parce que l’organisme en a un besoin vital mais en quantités infimes. Chez la...