Hoss déplore les propos d'Albright

M. Sélim Hoss a répondu hier aux propos de la secrétaire d’État américaine, Madeleine Albright, qui avait déclaré que «tout a commencé lorsque le Hezbollah a repris ses agressions contre Israël mettant ainsi un terme à une longue trêve». L’attaque israélienne était, selon Mme Albright, une réponse ferme de l’État hébreu signifiant qu’«il refusait toute escalade». M. Hoss s’est demandé, à ce sujet, de quel droit «un État se permettait d’adresser à un autre un quelconque message en se livrant à des destructions et en visant de pauvres innocents». «L’acte de résistance à une occupation étrangère est reconnu par conventions internationales, a ajouté le chef du gouvernement. Et si Israël tient autant à la vie de ses soldats au Liban, il n’a qu’à appliquer la résolution 425 de l’Onu». «Cette escalade met en péril le processus de paix et Israël, en violant l’arrangement d’avril de 1996, en est le responsable principal, a poursuivi M. Hoss. Les États-Unis, en leur qualité de superpuissance, se doivent de prendre le parti de la victime et non celui du bourreau». «Dans tous les cas, nous souhaitons que Washington poursuive ardemment ses efforts en vue de l’établissement d’une paix juste et globale dans la région», a conclu le Premier ministre.