Le comité de surveillance se réunira aujourd'hui Washington tente de limiter les dégâts

Les responsables américains cherchaient hier à limiter les dégâts provoqués par les tensions au Liban-Sud, espérant que cette crise n’aurait pas de conséquences à long terme sur un règlement de paix au Proche-Orient. «Nous avons fait savoir très clairement à toutes les parties ce qui est en jeu, et continuons de penser qu’il leur revient de prendre les décisions difficiles pour parvenir à un règlement global», a déclaré le porte-parole de la Maison-Blanche. Washington a, par ailleurs, annoncé avec soulagement qu’après plusieurs jours d’efforts, le comité de surveillance du cessez-le-feu au Liban-Sud allait se réunir aujourd’hui. L’État hébreu a confirmé de son côté sa participation à la réunion. L’émissaire spécial américain pour le Proche-Orient, Dennis Ross, est attendu quant à lui dès mardi prochain en Israël. Pour Jon Alterman, l’un des principaux spécialistes américains du Moyen-Orient, les conséquences de cette crise pourraient rester limitées. «La Syrie et Israël ont envoyé chacun un message ; maintenant on peut reprendre les discussions», a-t-il déclaré. Ces efforts d’apaisement et les appels à la retenue générale n’ont pas empêché Washington de désigner, une nouvelle fois hier, le Hezbollah comme l’agresseur et souligner le «caractère maîtrisé» de la réaction israélienne.