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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Un bilan très lourd : au moins 40 millions de dollars (photo)

Les réparations des dégâts causés dans les trois sous-stations de transformation électrique, du fait de l’agression israélienne, coûteraient non moins de 40 millions de dollars, selon des estimations préliminaires communiquées par M. Georges Moawad, directeur général de l’Électricité du Liban (EDL), qui a visité hier les sous-stations de Jamhour et de Deir-Nbouh (Liban-Nord), en compagnie du ministre syrien des Ressources hydrauliques et électriques, M. Mounib Sayem el-Dahr. Il a ajouté que la sous-station de Deir-Nbouh avait subi les pertes les plus sérieuses. M. Moawad a déclaré en outre que «des alternatives pour l’alimentation de la capitale en courant électrique sont envisagées dès ce matin (hier), et nous pensons assurer six à huit heures par jour». «Les dégâts dans la sous-station de Jamhour sont très importants», a-t-il estimé. «Neuf transformateurs d’une capacité de 150 kilovolts, deux transformateurs de 15/16 kilovoltampères, des cellules de 66 kilovoltampères, ainsi que la chambre de commande et d’ingénierie, ont été entièrement détruits. La sous-station de Baalbeck a été complètement ravagée. À Deir-Nbouh, le transformateur qui lie cette centrale au réseau syrien qui l’alimente a été brûlé. La station est devenue complètement isolée du fait qu’elle ne peut plus transmettre l’électricité qu’elle reçoit». Selon M. Moawad, les dégâts au Liban-Nord sont considérables et une bonne partie de la région se trouve sans électricité. Une des alternatives serait de compter partiellement sur la station de Deir Ammar, bien que celle-ci n’ait pas la capacité nécessaire pour suffire à tout le Liban-Nord et à la Békaa. Interrogé sur le délai de livraison des transformateurs, M. Moawad a répondu : «Cela pourrait durer de six à sept mois. Tout dépend de certains critères et de l’état des réseaux. Cependant, depuis l’agression précédente en juin 1999, nous avions demandé du matériel qui devrait nous être livré incessamment». Par ailleurs, un communiqué a été publié par l’EDL hier, faisant le bilan des pertes dues aux raids israéliens sur l’infrastructure libanaise, et qui ont plongé plusieurs régions dans le noir. Les équipes de l’EDL ont été secondées par l’armée libanaise pour dégager les débris des sites. Les dégâts ont été résumés comme suit : À la sous-station principale de Baalbeck (entièrement détruite) : – Un transformateur 66/15 kilovolts. – Une station de moyenne tension et des cellules. – L’habitation de l’employé permanent et la chambre de cellules et de moyenne tension. À la sous-station principale de Jamhour : – Neuf transformateurs de 150/66 kilovolts. – Un transformateur de 66/15 kilovolts. – Un transformateur de 66/11 kilovolts. – Des dégâts au niveau de pylônes de 66 kilovolts. – Des dégâts dans les conduites de câbles. À la station de Deir Nbouh : – Un transformateur de 220/66 kilovolts. – Un transformateur de 220/150 kilovolts. – Des dégâts dans les cellules et les pylônes.
Les réparations des dégâts causés dans les trois sous-stations de transformation électrique, du fait de l’agression israélienne, coûteraient non moins de 40 millions de dollars, selon des estimations préliminaires communiquées par M. Georges Moawad, directeur général de l’Électricité du Liban (EDL), qui a visité hier les sous-stations de Jamhour et de Deir-Nbouh...