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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Moukheiber à Hoss : non, ce n'est pas notre destin d'être agressés par Israël

L’ancien député du Metn Albert Moukheiber a rejeté hier sur le gouvernement libanais la responsabilité des événements de la nuit de lundi à mardi et estimé que c’est la politique de concomitance des volets syrien et libanais qui a conduit à la non-application de la résolution 425 du Conseil de sécurité des Nations unies. «Vos affirmations selon lesquelles c’est le destin du Liban d’être agressé par Israël ne sont pas acceptables pour le peuple libanais, qui considère que la politique suivie par le gouvernement ne pouvait que nous mener à cette dangereuse impasse», écrit M. Moukheiber dans une lettre ouverte au Premier ministre Sélim Hoss, en référence aux propos tenus par ce dernier à la suite des raids israéliens de la nuit. «Le pouvoir libanais lance quotidiennement des menaces à l’adresse de l’ennemi israélien. Il faudrait pourtant qu’il nous éclaire : serait-il capable de vaincre Israël ou bien pourrait-il compter sur le soutien de ses alliés ? À cet égard, nous avons pu constater hier soir que les forces aériennes syriennes étaient totalement absentes des cieux libanais, à tel point que l’on se demande si elles existent», ajoute-t-il. Pour M. Moukheiber, c’est d’ailleurs la concomitance des deux volets «que vous avez consacrée avec la Syrie et de laquelle vous avez fait une politique unifiée vis-à-vis d’Israël, qui est la principale cause de la non-application de la résolution 425». «C’est le gouvernement qui, dans de récentes prises de position au sujet de l’application de cette résolution, a rejeté la proposition israélienne de retrait du Liban-Sud, et cela parce que la concomitance des deux volets signifie que le Liban-Sud ne pourrait être évacué que si le Golan syrien l’était aussi, simultanément», poursuit-il. «Laissez-moi vous rappeler dans ce contexte que lorsqu’Israël a envisagé de se retirer du Sud sans accord préalable avec la Syrie, cette dernière, avec la complicité du gouvernement libanais, a pris langue avec l’État hébreu secrètement comme au grand jour afin de l’amener à ajourner son retrait», souligne encore l’ancien député.
L’ancien député du Metn Albert Moukheiber a rejeté hier sur le gouvernement libanais la responsabilité des événements de la nuit de lundi à mardi et estimé que c’est la politique de concomitance des volets syrien et libanais qui a conduit à la non-application de la résolution 425 du Conseil de sécurité des Nations unies. «Vos affirmations selon lesquelles c’est le...