Le gouvernement yougoslave a annoncé qu’il allait renforcer sa lutte contre le «terrorisme» après l’assassinat du ministre de la Défense Pavle Bulatovic, abattu la veille à Belgrade par un agresseur inconnu. Ce meurtre sans précédent a suscité l’inquiétude de la direction réformiste du Monténégro et de l’opposition serbe, qui ont évoqué une dérive de la Serbie vers le chaos. Pavle Bulatovic, un Monténégrin de 51 ans, a été abattu lundi à l’arme automatique dans un restaurant de Banjica, un quartier résidentiel de Belgrade. Son agresseur est parvenu à s’enfuir. Deux hommes qui étaient avec le ministre ont été blessés. Pavle Bulatovic est décédé peu après à l’hôpital militaire de Belgrade. Ses obsèques auront lieu jeudi dans son village natal au Monténégro. En présence du président yougoslave Slobodan Milosevic, le gouvernement a tenu une réunion d’hommage à sa mémoire. Depuis 1991, une série d’assassinats non élucidés ont été commis à Belgrade, dont ceux de personnalités proches du pouvoir. La mort de Pavle Bulatovic intervient moins d’un mois après un autre assassinat spectaculaire commis à Belgrade, celui du chef de milice serbe Zeljko Raznatovic, dit Arkan, abattu le 15 janvier à l’hôtel Inter-continental.
Le gouvernement yougoslave a annoncé qu’il allait renforcer sa lutte contre le «terrorisme» après l’assassinat du ministre de la Défense Pavle Bulatovic, abattu la veille à Belgrade par un agresseur inconnu. Ce meurtre sans précédent a suscité l’inquiétude de la direction réformiste du Monténégro et de l’opposition serbe, qui ont évoqué une dérive de la Serbie...
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