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Actualités - CHRONOLOGIE

Semaine noire pour l'Etat hébreu

Israël a connu du 30 janvier au 6 février une de ses semaines les plus noires au Liban-Sud où quatre de ses soldats ont été tués, un de ses principaux alliés libanais assassiné et sa tentative de représailles contre le Hezbollah déjouée. Au total, cinq soldats israéliens ont été tués au Liban-Sud depuis le début de l’année, alors que l’armée israélienne n’y avait déploré pour toute l’année 1999 que 12 tués. L’escalade militaire au Liban- sud a commencé après la suspension sine die des négociations syro-israéliennes, reprises le 15 décembre sous le parrainage des États-Unis, après presque quatre ans d’interruption. Le 30 janvier, le Hezbollah réussissait à tuer le numéro deux de l’Armée du Liban-sud (ALS), Akl Hachem, à l’entrée de sa villa dans la zone occupée, dans un attentat à l’explosif. Le qualifiant de «compagnon d’armes», le Premier ministre israélien Ehud Barak avait reconnu que sa mort représentait un coup dur pour Israël et s’était promis de le venger. Mais le 31 janvier, le Hezbollah réussissait, de nouveau dans une attaque à l’explosif, à tuer trois militaires israéliens et à en blesser quatre autres. L’armée israélienne tentait alors, le 4 février, d’éliminer un responsable militaire du Hezbollah au Liban-Sud, à 25 km au nord de la zone occupée. Dans un premier temps, des sources de l’Onu ont indiqué qu’il s’agissait de Haj Khalil Harb, mais les médias israéliens, citant des sources militaires, ont précisé que le responsable intégriste visé était Ibrahim Akil. Poursuivi par un hélicoptère de type Apache, le responsable intégriste réussissait à se dégager à temps, avant que sa voiture banalisée ne soit transformée en passoire, mais les missiles air-sol qui avaient raté leur cible atteignaient des habitations, blessant six civils, dont des enfants. À l’aube de ce même 4 février, l’ALS abandonnait un des importants fortins défendant l’accès à la zone occupée et soumis quasi quotidiennement aux tirs de la Résistance libanaise. Ce fortin, situé à Sojoud, à 1 100 m d’altitude, domine le massif de l’Iqlim el-Touffah, adjacent au secteur central de la zone occupée jusqu’au littoral de Saïda. Le conseiller du Premier ministre israélien pour les questions de sécurité, Danny Yatom, avait qualifié ce retrait de purement tactique, mais à Beyrouth, le Hezbollah saluait cette évacuation comme «une nouvelle victoire». Le 13 janvier, l’ALS s’était retirée d’une autre position importante, Kfar Houné, proche de la région de Jezzine, déjà évacuée en juin.
Israël a connu du 30 janvier au 6 février une de ses semaines les plus noires au Liban-Sud où quatre de ses soldats ont été tués, un de ses principaux alliés libanais assassiné et sa tentative de représailles contre le Hezbollah déjouée. Au total, cinq soldats israéliens ont été tués au Liban-Sud depuis le début de l’année, alors que l’armée israélienne n’y...