Après une semaine historique qui a mené au pouvoir une coalition conservateurs-extrême droite en Autriche, la situation reste plus que tendue dans le pays. Jörg Haider, l’homme par qui le scandale est arrivé, n’en finit pas de faire des déclarations incendiaires qui laissent présager le pire quant aux futures relations entre le nouveau gouvernement autrichien et l’UE. Il n’a pas exclu une enquête parlementaire pour vérifier si certains responsables politiques ont commis un acte de «haute trahison» en mobilisant l’étranger contre l’Autriche. Dans ce cas, son parti attendrait que le président Thomas Klestil et le chef du parti social-démocrate Viktor Klima témoignent, dans leur intérêt, pour dissiper le soupçon d’une «sorte de haute trahison politique», a-t-il ajouté. Autre sujet de prédilection, la question du redressement des torts subis pendant la Deuxième Guerre mondiale. Jörg Haider a souhaité une compensation pour les Allemands des Sudètes et les Autrichiens emmenés en captivité en URSS, comme pour les juifs dont les familles ont été exterminées et les travailleurs forcés. «Un gouvernement patriotique doit d’une part être prêt à tirer les conséquences du passé» en dédommageant les concitoyens juifs victimes du nazisme et «en même temps prendre une initiative pour dédommager les Allemands des Sudètes», a-t-il déclaré.
Après une semaine historique qui a mené au pouvoir une coalition conservateurs-extrême droite en Autriche, la situation reste plus que tendue dans le pays. Jörg Haider, l’homme par qui le scandale est arrivé, n’en finit pas de faire des déclarations incendiaires qui laissent présager le pire quant aux futures relations entre le nouveau gouvernement autrichien et l’UE. Il...
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