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Actualités - CHRONOLOGIE

Tennis - Coupe Davis Pioline à terre

Dans une ambiance de corrida où Cédric Pioline tenait le rôle du taureau, le Brésilien Fernando Meligeni a apporté vendredi le premier point à son équipe dans la rencontre du premier tour de Coupe Davis de tennis qui oppose le Brésil à la France. Meligeni s’est imposé 7-5, 5-7, 4-6, 6-1, 6-4, après plus de trois heures de jeu, plaçant le Brésil dans une position idéale avant que son leader, Gustavo Kuerten, n’affronte le second de Cédric Pioline, Jérôme Golmard. «C’est merveilleux. C’était une partie formidable. J’ai été mené deux sets à un mais grâce à mon public, j’ai pu gagner», a déclaré Fernando Meligeni. Contre toute attente, le numéro deux brésilien, classé 111e mondial et que Pioline avait facilement battu 6-3, 6-3, 6-3, en quart de finale de cette même compétion en juillet dernier, a pris le meilleur départ pour remporter une première manche accrochée sept jeux à cinq. Faisant valoir son rang de 41e à l’ATP Tour, le Français reprenait cependant les commandes de la rencontre pour s’adjuger 7-5, 6-4 les deux sets suivants. Malheureusement pour les hommes du capitaine tricolore, Guy Forget, finalistes de la Coupe Davis en 1999, Cédric Pioline allait ensuite sombrer corps et biens. Sur la terre battue d’un court spécialement installé pour l’occasion, le Français cédait la quatrième manche 6-1 et concédait son service d’entrée dans le set décisif. À 3-1, Pioline laissait filer son engagement une nouvelle fois pour se retrouver rapidement mené 5-1. Un sursaut d’orgueil de Cédric Pioline et un excès de nervosité de Fernando Meligeni au moment de conclure permirent au Français de revenir à cinq jeux à quatre. Toujours fébrile, le Brésilien offrait ensuite une balle d’égalisation à cinq partout au Français, qui frappait la balle du cadre de sa raquette pour laisser son adversaire revenir au score. Une nouvelle faute donnait balle de match à Meligeni, gâchée d’un revers dans le couloir. La suivante allait être la bonne, un ultime revers de Cédric Pioline échouant en dehors des limites du court et portant le Brésil en tête de la rencontre. Sous une chaleur chargée d’humidité, le duel physique que craignait tant Guy Forget a fini par tourner en faveur du Brésilien qui, porté par un public déchaîné et à la limite de la sportivité, a déjoué les pronostics. Reste à Forget et aux siens quatre matches à jouer pour tenter de renverser la tendance. Un deuxième simple vendredi soir, entre Golmard et Kuerten, un double, samedi, puis les deux derniers simples, dimanche. Les Espagnols près de la qualification L’Espagne mène 2 à 0 face à l’Italie après les victoires d’Albert Costa et d’Alex Corretja respectivement face à Davide Sanguinetti et Andrea hier à Murcie (sud-est). Une victoire lors du double samedi ou lors d’un des deux simples dimanche suffira aux Espagnols pour se qualifier pour les quarts de finale. «Perdre ne nous est même pas passé par la tête», avait affirmé Javier Duarte, le capitaine espagnol, avant la rencontre contre les Italiens, pourtant vainqueurs de sept des dix dernières confrontations italo-espagnoles. Ses joueurs lui ont donné raison. «J’ai fait une partie très solide. Même si ce n’était pas spectaculaire, c’était ce dont l’équipe avait besoin», a déclaré Albert Costa après sa victoire en trois manches (6-4, 6-4, 6-2) contre Sanguinetti. «Jouer la Coupe Davis est un défi important. Ce n’est pas le premier tour d’un tournoi, comme Singapour par exemple», a ajouté l’Espagnol qui faisait partie de l’équipe ibérique battue à Pesaro en 1997 (4-1). Cette fois-ci avec le soutien du public, Costa n’a pas manqué l’occasion de se racheter. Alex Corretja non plus. Restant sur une cinglante défaite au deuxième tour des Internationaux d’Australie 6-0, 6-0, 6-1 contre Lleyton Hewitt, l’Espagnol a retrouvé des couleurs sur terre battue pour disposer d’Andrea Gaudenzi en quatre sets (4-6, 6-1, 6-1, 6-1). Après un premier set perdu 6-4, Corretja a même ajouté la manière en ne laissant que trois jeux à l’Italien dans les trois derniers. Le vainqueur des Masters 1998 a retrouvé son tennis après une saison 1999 marquée par le doute. Avec Joan Balcells, il tentera dès samedi de donner le troisième point, celui de la victoire, à l’Espagne lors du double contre la paire Gaudenzi-Diego Nargiso. Kafelnikov donne le premier point à la Russie Le numéro un russe Evgueni Kafelnikov a permis à son pays de mener 1 à 0 face à la Belgique en battant Filip Dewulf 6-7, (3/7), 6-4, 7-5, 6-2, hier à Moscou, en match comptant pour le premier tour du groupe mondial de la Coupe Davis de tennis. Kafelnikov, actuellement numéro deux mondial, finaliste des derniers Internationaux d’Australie, s’est imposé en 2 heures 22 minutes malgré la perte du premier set au jeu décisif. Mais, ensuite, Kafelnikov, qui menait par deux victoires à une face à son adversaire avant la rencontre, a ensuite bien mieux maîtrisé la rencontre. Dans le deuxième set, le Russe réussissait a faire le break à 4-4 pour s’imposer 6-4. Après plusieurs pertes de service de part et d’autre dans la 3e manche, Kafelnikov prenait à nouveau l’engagement de Dewulf dans le 11e jeu pour s’imposer 7-5 et ne plus connaître de problèmes dans le 4e set (6-2). «Nous avons tous deux débuté le match assez lentement, mais ensuite nous avons pris chacun notre rythme et n’avons pas mal joué du tout, a déclaré Dewulf, pas trop déçu de sa défaite. Même si Evgueni n’a pas montré son meilleur tennis aujourd’hui, probablement en raison des conditions climatiques après son arrivée récente d’Australie».
Dans une ambiance de corrida où Cédric Pioline tenait le rôle du taureau, le Brésilien Fernando Meligeni a apporté vendredi le premier point à son équipe dans la rencontre du premier tour de Coupe Davis de tennis qui oppose le Brésil à la France. Meligeni s’est imposé 7-5, 5-7, 4-6, 6-1, 6-4, après plus de trois heures de jeu, plaçant le Brésil dans une position idéale...