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Actualités - CHRONOLOGIE

Football - Can 2000 Tous les favoris au rendez-vous, sauf le Maroc (photo)

Avec plus ou moins de brio, tous les favoris, excepté une équipe marocaine vieillissante, ont franchi l’obstacle du premier tour, et vont en découdre à partir de dimanche, sans droit à l’erreur cette fois, en quarts de finale de la 22e édition de la Coupe d’Afrique des nations. Les deux pays organisateurs, le Nigeria et le Ghana, l’Égypte, le tenant du titre, l’Afrique du Sud, vainqueur en 1996 pour sa première participation, puis finaliste en 1998, le Cameroun et la Tunisie, deux «mondialistes», sont bien au rendez-vous. Deux invités surprises se sont joints à la fête : le Sénégal et l’Algérie. La dernière journée des matches de poule a en revanche été fatale aux Lions de l’Atlas, tombée il est vrai dans un «groupe de la mort» (groupe D) qui comptait trois des cinq représentants africains au Mondial-98. L’équipe du Français Henri Michel a trop calculé. Privée de son «patron» Nourredhine Naybet, suspendu, et avec un Mustapha Hadji transparent, elle s’est fait finalement piéger jeudi par le Nigeria (2-0), trop content de barrer la route à un rival pour le titre. Derrière des Super Eagles invaincus et par moments véritablement impressionnants, la Tunisie, grâce à un plus grand nombre de buts inscrits (3 contre 1), a ravi au Maroc le dernier billet, sur le fil. Henri Michel sur la sellette Cette sortie prématurée place sur la sellette Henri Michel, pourtant sélectionneur des Lions de l’Atlas depuis 1996, une stabilité extrêmement rare à ce poste en Afrique. Le Maroc, qui attend depuis 1976 un deuxième sacre continental, risque en effet de perdre patience et de ne pas pardonner une élimination qui fait désordre, à l’heure où le pays postule, comme l’Afrique du Sud, à l’organisation de la Coupe du monde de 2006. Outre les Lions de l’Atlas, trois autres quarts de finalistes de la précédente édition ont été sortis dès le 1er tour : le Burkina Faso, la République démocratique du Congo et la Côte d’Ivoire. Les deux premiers avaient bénéficié en 1998 de l’effet de surprise et pour les Étalons, du soutien du public à domicile. Cette fois, les Simba congolais ont été incapables de remporter la moindre victoire ou même d’inscrire un but. À leur place, dans le groupe B, ce sont les Fennecs algériens, avec à la baguette un impressionnant Moussa Saïb, «survivant» de la formation victorieuse en 1990, qui ont pris la deuxième place qualificative. L’équipe du Franco-Algérien Nasser Sandjak, entraîneur de D3 française (Noisy-le-Sec) promu en novembre sélectionneur, a même fini invaincue, comme le leader du groupe, l’Afrique du Sud. Dans un groupe A très serré, avec 4 points à l’arrivée pour toutes les formations, les Éléphants ivoiriens ont manqué de constance. Leur élimination a provoqué l’ire de la junte au pouvoir à Abidjan qui les a consignés quelques jours dans un camp militaire à leur retour au pays. Le Ghana et le Cameroun doivent encore faire leurs preuves. L’Égypte meilleure attaque La Zambie, sortie sans la moindre victoire dans le groupe C, s’est fait damer le pion par les Lions sénégalais, pourtant les derniers qualifiés pour cette CAN-2000 à l’issue de barrages contre le Zimbabwe et l’Érythrée. L’Égypte, qui a aligné trois victoires et présente la meilleure attaque (7 buts), s’affiche désormais comme un sérieux postulant à un doublé et à un cinquième sacre, qui serait historique. Malgré une panne de courant pendant vingt minutes pour Maroc-Congo, et la violente réaction des supporteurs après le nul du Nigeria face à ce même Congo (0-0), dans les deux cas à Lagos, le président de la Confédération africaine de football (CAF) Issa Hayatou, à mi-parcours de cette 22e édition, n’a voulu retenir que le «succès» de la formule de la coorganisation de la CAN. Une première appelée, selon ses vœux, à faire école, afin d’élargir le nombre de pays africains susceptibles d’accueillir la compétition continentale. Dimanche, une nouvelle compétition commence avec Ghana-Afrique du Sud à Kumasi, Cameroun-Algérie à Accra, suivis lundi par Égypte-Tunisie à Kano et Nigeria-Sénégal à Lagos.
Avec plus ou moins de brio, tous les favoris, excepté une équipe marocaine vieillissante, ont franchi l’obstacle du premier tour, et vont en découdre à partir de dimanche, sans droit à l’erreur cette fois, en quarts de finale de la 22e édition de la Coupe d’Afrique des nations. Les deux pays organisateurs, le Nigeria et le Ghana, l’Égypte, le tenant du titre, l’Afrique...