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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

Le traitement des crédits reste empirique Lancement d'un nouveau logiciel d'analyse financière

Dans quelques semaines, débutera le cycle de la troisième promotion du mastère finance de l’Esa. Les responsables de l’Institut monétaire et financier, créé par la Banque centrale du Liban et l’Esa, ont, à cette occasion, invité un certain nombre de spécialistes mondiaux qui traiteront de différents sujets financiers durant 18 mois. Outre l’enseignement dispensé par ces experts, leurs recherches peuvent ajouter à l’expertise des financiers et des banquiers locaux. Ainsi, M. Constantin Zopounidis, consultant et professeur à l’École polytechnique de Crète, pourrait bien répondre à des besoins très concrets de certaines banques commerciales libanaises. En effet, l’un des pôles, encore en difficulté, pour les moyennes et petites banques locales réside dans le traitement des dossiers de crédit. Pourtant, les banques de la place doivent, dans les prochains mois, développer leur activité de crédits aux particuliers mais aussi au niveau des entreprises. La BDL et le gouvernement ont pris des mesures pour favoriser ces crédits ; des lignes de refinancements sont à la disposition des banques libanaises, à des taux subventionnés par la Banque du Liban. Reste la gestion des dossiers de crédit qui, au niveau de beaucoup de petits établissements bancaires, restent empiriques. Techniquement, il s’agit pour n’importe quel banquier d’établir une grille de «scoring». Cette méthode d’évaluation des dossiers de crédit comporte des paramètres universels d’analyse financière mais aussi une grande part d’éléments d’appréciation liés au contexte local. Si les grandes banques sont déjà dotées de systèmes informatiques permettant de résoudre cette équation, l’installation d’un tel équipement coûte plusieurs centaines de milliers de dollars. À ce niveau, les petites banques ne peuvent pas se permettre un tel outil. M. Zopounidis a rencontré ce même problème en Grèce. Les recherches de ce mathématicien et financier européen ont permis d’établir un modèle et un logiciel parfaitement adaptable sur la base de Windows. Le logiciel «Finclas», qui ne coûte qu’environ 15 000 $, permet ainsi de traiter l’analyse financière de centaines d’entreprises en tenant compte de plus de trente ratios. L’opérateur peut donc facilement introduire les données comptables des sociétés clientes sur plusieurs années, en suivre l’évolution, conseiller ses dirigeants et prendre une décision concernant la mise en place des crédits nécessaires à l’entreprise. C’est à travers les cours détaillés de M. Zopounidis, à l’École supérieure des affaires, qu’une vingtaine de professionnels libanais ont pu bénéficier, entre autres, d’une formation sur ce type de logiciel d’avenir pour nombre d’établissements financiers et bancaires locaux.
Dans quelques semaines, débutera le cycle de la troisième promotion du mastère finance de l’Esa. Les responsables de l’Institut monétaire et financier, créé par la Banque centrale du Liban et l’Esa, ont, à cette occasion, invité un certain nombre de spécialistes mondiaux qui traiteront de différents sujets financiers durant 18 mois. Outre l’enseignement dispensé par ces experts, leurs recherches peuvent ajouter à l’expertise des financiers et des banquiers locaux. Ainsi, M. Constantin Zopounidis, consultant et professeur à l’École polytechnique de Crète, pourrait bien répondre à des besoins très concrets de certaines banques commerciales libanaises. En effet, l’un des pôles, encore en difficulté, pour les moyennes et petites banques locales réside dans le traitement des dossiers de crédit. Pourtant,...