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Actualités - CHRONOLOGIE

Processus de paix - Le problème du tracé des frontières avec Israël Berry demande des éclaircissements à Satterfield

Le chef du Parlement a repris samedi ses activités, recevant notamment l’ambassadeur des États-Unis au Liban, M. David Satterfield. M. Berry a convoqué l’ambassadeur US pour lui demander des éclaircissements au sujet de la volonté israélienne de modifier le tracé de la frontière avec le Liban. M. Satterfield a indiqué à l’issue de l’entretien que les discussions ont porté principalement sur la situation au Liban-Sud et sur les récents développements du processus de paix. Il a déclaré avoir transmis au président de la Chambre la volonté de l’Administration américaine de voir les négociations israélo-syriennes progresser le plus vite possible. «Washington espère que les négociations entre le Liban et Israël débuteront le plus tôt possible», a ajouté M. Satterfield. Interrogé sur la question de la modification du tracé de la frontière au Liban-Sud, l’ambassadeur américain a indiqué qu’«il allait s’en informer auprès de son gouvernement». «M. Berry a exprimé son inquiétude à ce sujet», a-t-il souligné. Pour sa part, le chef du Parlement a déclaré qu’il avait tenu à rencontrer le diplomate US dès la reprise de son activité «pour s’informer auprès de lui de la question de la frontière au Liban-Sud». «Israël répète depuis 1978 qu’il ne convoite nullement des territoires libanais, et voilà qu’aujourd’hui, il est question de redéfinir les frontières libano-israéliennes», s’est étonné M. Berry. Le chef du Législatif a expliqué avoir convoqué l’ambassadeur américain pour deux raisons principales : – Obtenir une explication sur ce qui se passe au Liban-Sud, notamment de la frontière. – L’informer qu’un nouveau tracé entre le Liban et Israël viderait la résolution numéro 425 des Nations unies de son contenu. Dans ce cas, a ajouté M. Berry, «la résistance continuera même si la Syrie signe un accord avec l’État hébreu». «Cette position est définitive parce que le Liban exige le respect de son intégrité territoriale», a déclaré M. Berry. M. Berry a indiqué que «le sort de la Syrie dépendra de celui du Liban, du moment que le président syrien Hafez el-Assad s’est engagé auprès du président américain Bill Clinton à ne pas signer un accord de paix avec Israël avant le Liban». Il a indiqué que «M. Satterfield devrait communiquer aux autorités officielles la réponse de son gouvernement le plus tôt possible». Le chef du Parlement a considéré que le Liban ne pourrait pas participer aux négociations de paix avec Israël tant que des interrogations existeront concernant sa frontière sud. «La Syrie refuse de poursuivre les négociations de paix avant que le gouvernement israélien ne reconnaisse ses frontières du 4 juin 1967», a-t-il rappelé. D’autre part, le président de la Chambre a reçu samedi le président de l’Ordre des rédacteurs, M. Melhem Karam, qui a indiqué à l’issue de la rencontre que l’entretien avait porté sur des questions qui intéressent les journalistes, notamment la loi sur l’audiovisuel appelée à être votée prochainement par les députés. Rappelons que le gouvernement va élaborer une loi sur la réglementation de l’information et de la publication électorale. Une restriction des dépenses et du temps de passage à l’antenne est notamment à l’étude. Rapportant les propos de M. Berry, le président de l’Ordre des rédacteurs a indiqué que «l’élaboration de la loi sur l’audiovisuel doit prendre en considération le fait que l’on ne peut fixer des limites à la liberté d’information, même pour assurer des élections libres et démocratiques». M. Karam a souligné que le président de la Chambre avait refusé de donner son avis concernant la loi sur l’audiovisuel, affirmant qu’il n’avait pas eu encore l’occasion de prendre connaissance du texte. «M. Berry attend que l’ancien président du Conseil, M. Rafic Hariri, fasse une déclaration du patrimoine pour déclarer le sien», a-t-il ajouté. «Le président de la Chambre considère qu’il serait plus facile à M. Hariri de faire une déclaration sur ce qu’il ne possède pas», a conclu M. Karam.
Le chef du Parlement a repris samedi ses activités, recevant notamment l’ambassadeur des États-Unis au Liban, M. David Satterfield. M. Berry a convoqué l’ambassadeur US pour lui demander des éclaircissements au sujet de la volonté israélienne de modifier le tracé de la frontière avec le Liban. M. Satterfield a indiqué à l’issue de l’entretien que les discussions ont...