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Actualités - CHRONOLOGIE

Un cadavre transmet la tuberculose à son embaumeur

Un cadavre a transmis la tuberculose à l’embaumeur qui s’est occupé de lui, premier cas reconnu de propagation de la maladie d’un mort à un vivant, révèle une étude à paraître jeudi dans le New England Journal of Medicine (NEJM). «Avant cette étude, la transmission de la tuberculose d’un cadavre à un embaumeur n’avait jamais été démontrée», écrit le principal auteur de l’article, le Dr Timothy Sterling, de la faculté de médecine de Johns Hopkins à Baltimore (Maryland). «Des études précédentes ont montré que les personnes travaillant dans les établissements de pompes funèbres ont, de façon surprenante, des taux élevés d’infection de tuberculose et de maladie, mais on ne savait pas si cela provenait de l’environnement sur le lieu de travail», note-t-il. Le bacille de Koch, responsable de la maladie, se transmet dans les minuscules particules diffusées par le patient lorsqu’il tousse ou qu’il respire. Dans le cas d’un embaumement, souligne le Dr Sterling, le sang du cadavre est retiré et remplacé par certains fluides. «Au moment de l’injection, des particules (infectées) peuvent être générées lorsque ces fluides suintent par la bouche ou le nez», ajoute-t-il en précisant que le cadavre peut également avoir des spasmes qui «peuvent libérer des sécrétions» par les voies respiratoires. L’équipe du Dr Sterling a découvert ce cas de transmission en comparant les bacilles de la personne décédée et de l’embaumeur, qui n’avait été en contact avec le patient qu’après la mort de celui-ci.
Un cadavre a transmis la tuberculose à l’embaumeur qui s’est occupé de lui, premier cas reconnu de propagation de la maladie d’un mort à un vivant, révèle une étude à paraître jeudi dans le New England Journal of Medicine (NEJM). «Avant cette étude, la transmission de la tuberculose d’un cadavre à un embaumeur n’avait jamais été démontrée», écrit le principal...