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Actualités - CHRONOLOGIE

Processus de paix - Le Hezbollah met les négociations en danger, selon Israël Prochaine reprise avec la Syrie, prévoit Barak

Pour se dérober à l’exigence de Damas qui réclame des garanties sur un retrait du Golan «jusqu’aux lignes de 1967» avant toute reprise des négociations, Israël tente de biaiser en alternant le chaud et le froid quant aux chances de surmonter la crise qui bloque les pourparlers entre les deux pays. Ainsi, dans la matinée d’hier, le vice-ministre de la Défense Ephraïm Sneh, un proche du Premier ministre Barak, a prévenu Damas que la poursuite des attaques du Hezbollah, au Liban, «jetait un doute sur les bonnes intentions syriennes» et risquait de compromettre la poursuite des discussions à Washington. «Israël est en droit d’attendre de la Syrie qu’elle empêche ce genre d’activités qui risquent de provoquer une dégradation de la situation au Liban et de mettre en danger la poursuite des négociations de paix», a précisé M. Sneh. Cependant, en début d’après-midi, Ehud Barak, prenant presque le contre-pied des déclarations de son ministre, faisait preuve d’optimisme, affichant sa «conviction» que les négociations avec la Syrie reprendraient «dans les prochaines semaines». Poursuivant son «opération-charme», M. Barak a par ailleurs qualifié le président syrien Assad de «dirigeant ferme sur lequel on peut compter. Il a construit la Syrie moderne. C’est avec lui que la paix peut être engagée», a insisté le dirigeant israélien. À Damas cependant, insensibles aux formules israéliennes, les autorités estiment que «celui qui veut la paix n’a pas recours à l’escalade et n’envoie pas ses avions détruire des maisons au Liban-Sud. Il s’efforce au contraire de calmer la situation et de créer un climat pacifique».
Pour se dérober à l’exigence de Damas qui réclame des garanties sur un retrait du Golan «jusqu’aux lignes de 1967» avant toute reprise des négociations, Israël tente de biaiser en alternant le chaud et le froid quant aux chances de surmonter la crise qui bloque les pourparlers entre les deux pays. Ainsi, dans la matinée d’hier, le vice-ministre de la Défense Ephraïm...