En dépit du nouvel hommage appuyé rendu par Ehud Barak au président Hafez el-Assad, «dirigeant fiable, sérieux, fort et qui tient parole», les négociations de paix israélo-syriennes ont subi hier un nouveau revers qui complique encore plus la crise entre les deux pays. Damas et Israël ont décidé de reporter sine die le départ de leurs experts pour Washington, la Syrie exigeant auparavant un engagement israélien sur un retrait du Golan «jusqu’aux lignes du 4 juin 1967». «Ce report est clairement un nouveau coup dur porté au processus de paix qui ne semble pas avancer, en dépit des déclarations officielles israéliennes et américaines», a souligné à ce propos un haut responsable du Cabinet de Barak . Un nouveau sujet de discorde risque d’envenimer également les échanges syro-israéliens. Damas a en effet estimé hier que la reprise, le 1er février à Moscou, des négociations multilatérales sur le Proche-Orient constituerait une entrave aux efforts de paix dans la région. Ces pourparlers, boycottés par la Syrie et le Liban depuis leur lancement en 1992, ont pour but de renforcer la coopération entre Israël et ses voisins arabes sur des sujets tels que l’eau, le contrôle des armes, les réfugiés, l’environnement et l’économie.
En dépit du nouvel hommage appuyé rendu par Ehud Barak au président Hafez el-Assad, «dirigeant fiable, sérieux, fort et qui tient parole», les négociations de paix israélo-syriennes ont subi hier un nouveau revers qui complique encore plus la crise entre les deux pays. Damas et Israël ont décidé de reporter sine die le départ de leurs experts pour Washington, la...
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