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Actualités - CONFERENCES DE PRESSE

Social - Les élections sont prévues pour mercredi Abou Rizk dénonce la mainmise du Cabinet sur le CES

Le gouvernement est responsable de la paralysie qui frappe le Conseil économique et social, estime M. Élias Abou Rizk, qui dénonce toute intervention de l’État dans les élections appelées à se dérouler mercredi prochain pour la désignation des membres du conseil. Dans une conférence de presse qu’il a tenue hier, le président de la Confédération générale des travailleurs du Liban a invité «les âmes de bonne volonté à sauver le conseil en élaborant une formule de compromis». Des difficultés entravent l’action du Conseil économique et social, a jugé M. Abou Rizk, auxquelles, malheureusement, le Cabinet Hoss n’est pas étranger. Le leader syndical a énuméré les difficultés suscitées, selon lui, par le gouvernement : 1 - Le refus d’amender la loi portant création du conseil sur base des recommandations faites par les parties directement concernées, dont la CGTL, en ce qui concerne notamment le choix des représentants des divers secteurs, ceux-ci devant désormais être désignés par l’État. 2 - La mise à l’écart, contrairement à ce que prévoit la loi, de représentants des offices autonomes et des administrations publiques. 3 - Les immixtions flagrantes dans la préparation du scrutin de mercredi prochain, ce qui ne fait qu’aviver les craintes d’une mainmise totale sur un organisme vital pour le pays. Sur un tout autre plan, M. Abou Rizk devait participer dans la journée d’hier à une réunion de la commission de l’Indice des prix, présidée par M. Michel Moussa, ministre du Travail et des Affaires sociales.
Le gouvernement est responsable de la paralysie qui frappe le Conseil économique et social, estime M. Élias Abou Rizk, qui dénonce toute intervention de l’État dans les élections appelées à se dérouler mercredi prochain pour la désignation des membres du conseil. Dans une conférence de presse qu’il a tenue hier, le président de la Confédération générale des...