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Actualités - CHRONOLOGIE

Liban-Japon - Documents soutenant la demande d'extradition des 5 détenus Armée rouge : démarches pressantes de Tokyo (photo)

Les contacts se poursuivent entre Beyrouth et Tokyo pour régler l’affaire dite des cinq membres de l’Armée rouge. Pendant que l’ambassadeur japonais débattait avec les responsables du palais Bustros des relations libano-japonaises et des chances que le Liban accède à la demande de son gouvernement, qui souhaite l’extradition des cinq membres de l’Armée rouge détenus depuis 1997 au Liban, quatre émissaires nippons remettaient au parquet de la Cour de cassation des documents soutenant la demande d’extradition. L’ambassadeur du Japon, M. Matsushiro Horiguchi, s’est entretenu au palais Bustros avec le chef de la section politique, M. Nagi Abi Assi, des relations entre Beyrouth et Tokyo et du dossier des cinq membres de l’Armée rouge, Kozo Okamoto, Kozuo Tohira, Maso Asachi, Haruo Wako et Mariko Yamamoto. Aucun détail n’a pu toutefois être obtenu sur la teneur de la conversation. Tokyo, qui souhaite l’extradition des cinq détenus afin qu’ils soient jugés par les autorités nippones, ne cache pas que le règlement de ce dossier se répercutera favorablement sur les échanges économiques libano-nippons. Entre-temps, quatre fonctionnaires du ministère japonais des Affaires étrangères ont remis au procureur général près la Cour de cassation, M. Adnane Addoum, des documents pour soutenir la demande d’extradition des détenus. Ils ont été reçus pendant quarante-cinq minutes par M. Addoum, à qui ils ont remis des documents originaux du ministère japonais de la Justice. Le procureur avait demandé les originaux de ces documents relatifs à l’enquête officielle des autorités japonaises sur les activités du groupe lors d’une première demande d’extradition. Le magistrat doit préparer avant fin janvier sa réponse à la demande d’extradition des membres du groupe emprisonnés depuis février 1997 au Liban. Les cinq militants de l’Armée rouge purgent une peine de trois ans pour faux et usage de faux et séjour illégal au Liban, qui expire le 6 mars, et devaient, aux termes de la sentence, quitter le pays. Par ailleurs, une dizaine de partisans des membres du groupe ont manifesté devant le Palais de justice pendant que les émissaires japonais étaient reçus par le procureur général pour demander qu’ils ne soient pas extradés. Un comité de soutien aux cinq détenus a été formé au Liban par un groupe d’intellectuels et de députés qui veulent qu’ils bénéficient de l’asile politique au Liban. L’Armée rouge, groupe marxisant et propalestinien, avait mené une série d’attentats contre les «intérêts impérialistes» dans le monde, y compris au Japon, dans les années 70.
Les contacts se poursuivent entre Beyrouth et Tokyo pour régler l’affaire dite des cinq membres de l’Armée rouge. Pendant que l’ambassadeur japonais débattait avec les responsables du palais Bustros des relations libano-japonaises et des chances que le Liban accède à la demande de son gouvernement, qui souhaite l’extradition des cinq membres de l’Armée rouge détenus...