Reconstruction Elyssar répond à Andraos

Dans une mise au point publiée hier, l’institution publique pour la réhabilitation de la banlieue sud-ouest de Beyrouth Elyssar a répondu aux propos tenus par le député Antoine Andraos durant la réunion, lundi, de la commission parlementaire de l’Habitat. Le document précise qu’Elyssar a été fondée pour réhabiliter la banlieue sud-ouest de Beyrouth et trouver une solution aux problèmes sociaux et légaux des habitants par le biais de la construction d’un ensemble groupant habitations et commerces. Elyssar insiste sur le fait que les expropriations ne font pas partie de ses responsabilités, mis à part celles qui retardent l’exécution de projets adjugés avant sa fondation en juin 1995. Il s’agit des expropriations suivantes : – Jnah : Mar Élias/Khaldé. – La villa Riad el-Solh : Cocody/Cola 2. – Les carrières de sable (Maramel) : Cocody/Cola 1. – La route Est de la Cité sportive. – L’hôpital gouvernemental. Le communiqué poursuit que toutes les expropriations sont effectuées sur base de décrets promulgués par le Conseil des ministres. Il souligne que c’est l’ancien conseil d’administration d’Elyssar, dont M. Andraos était l’un des six membres, qui avait mis au point le barème financier suivant pour les expropriations : – Jnah : approbation d’une augmentation des indemnités d’expropriation. – Maramel : approbation d’une augmentation de 50 % des indemnisations d’expropriation. – Suite à une série de pressions exercées sur le gouvernement, il a été décidé de relever le montant des indemnités d’expropriation dans la région de l’hôpital gouvernemental dans une proportion moyenne de 49,3 %. Ces augmentations ont varié entre 35 et 100 %, pour ne pas léser les petits occupants.