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Actualités - CHRONOLOGIE

Météo - Accalmie prévue pour jeudi avant une reprise des orages La tempête atteindrait son point culminant aujourd'hui (photos)

Dans le monde entier, on constate une aggravation des phénomènes climatiques. Il n’y avait pas de raison pour que le Proche-Orient soit épargné. La tempête qui s’est abattue hier sur le Liban, et qui s’est accompagnée de vents très forts, atteindrait dans les prochaines vingt-quatre heures son point culminant, prévoient les météorologistes. Évoluant progressivement du Nord vers le Sud, la dépression devrait s’accompagner de vents pouvant atteindre 100 km/ heure. Dès hier, des bourrasques particulièrement violentes accompagnant les orages, ont déraciné des arbres et provoqué des télescopages de voitures, sur le front de mer. En campagne, les vents ont détruit des serres et provoqué des éboulements. Les agrumes et l’horticulture en ont particulièrement souffert. À Saïda, les activités du port se sont arrêtées, en raison de la hauteur des vagues. Les bourrasques ont également provoqué de nombreuses pannes de courant dans la plupart des régions libanaises, en particulier au Sud. Les services de la météorologie ont indiqué que la vitesse du vent a atteint hier les 60 km/ heure. À Badaro, un pin centenaire a été déraciné par le vent et s’est abattu sur une jeep appartenant à Gérard Jbeili. En prévision de la tempête annoncée, une grande firme étrangère de travaux publics a demandé à ses ouvriers au Liban de démonter les grues particulièrement élevées, et que les vents pourraient faire basculer. Pour aujourd’hui, la municipalité de Beyrouth craint des inondations semblables à celles qui se sont produites le 2 octobre dernier dans la capitale, et un débordement des égouts. Selon les prévisions météo, la tempête devrait baisser d’intensité jeudi, pour reprendre de plus belle vendredi, et s’accompagner d’une baisse du thermomètre. Les Territoires palestiniens et Israël étaient en état d’alerte hier, à l’approche de la tempête qui, selon les observatoires régionaux, sera la plus violente depuis 1992. Selon les prévisions dont faisaient état les dépêches d’agence, les vagues de la côte méditerranéenne atteindront 6 mètres, et des pluies diluviennes s’abattront sur le littoral, alors que les températures resteront modérées. En Israël, les services météo ont appelé la population à prendre des précautions, et éviter autant que possible d’emprunter les routes, tout en soulignant qu’on n’attend pas un cyclone. Au cours de la tempête qui s’était abattue sur la France voici deux semaines, le vent avait atteint par moments la vitesse fantastique de 250 km/h. Dans les Territoires palestiniens, l’état d’urgence a été décrété. Les responsables ont lancé des mises en garde, appelant les enfants à éviter les câbles électriques qui peuvent traîner sur le sol, et les habitants à vérifier leurs antennes de télévision. Les habitants ont été également invités à réduire leurs déplacements à l’essentiel et à s’approvisionner, notamment … en bougies. En Israël, l’aviation civile a décidé d’interdire tous les vols d’avion de tourisme si la vitesse du vent dépasse les 70 km/h. La compagnie d’électricité a installé des cellules d’urgence, car elle s’attend à une consommation d’électricité maximale. Les ambulanciers et équipes de sauvetage ont également été mis en état d’alerte. Les responsables ont été même jusqu’à conseiller aux automobilistes de ne pas garer leurs voitures sous les arbres. Prudence Cela dit, les Libanais sont donc invités à faire preuve de prudence aujourd’hui, et en particulier ceux qui se déplacent en montagne, où des écoles ont donné congé à leurs élèves. Les chutes de neige ont été enregistrées hier à moins de 900 mètres et en soirée, le passage du col du Beidar était devenu impraticable aux voitures non munies de chaînes. Pour éviter les drames, les automobilistes se dirigeant vers la Békaa ou vers Beyrouth, ont été refoulés par les FSI vers les régions sûres, à la nuit tombée. La Défense civile, mobilisée pour l’occasion, a conseillé aux automobilistes de ne pas s’aventurer seuls en montagne, durant la tempête, et a demandé aux habitants des villages situés à plus de 1 000 mètres de faire quelques provisions, et surtout de ne pas dépendre uniquement sur le courant électrique pour se réchauffer, au cas où les villages seraient isolés par la neige. L’observatoire météorologique Chahine a précisé que les précipitations pluvieuses demeuraient bien en deçà de la moyenne annuelle. C’est ainsi que, selon les chiffres fournis par cette station, on n’a enregistré cette année que 225 mm. de pluie, contre 370 mm. l’année dernière à la même date et 487 mm. en moyenne. Soit un déficit de près de 250 mm. Toutefois, l’observatoire Chahine note que les dépressions qui intéressent cette année le Liban sont dominées par des vents venus du nord (Russie, Turquie, Europe du Nord), et non du sud-ouest, et s’accompagnant de basses températures et de chutes abondantes de neige. Ces précipitations neigeuses devraient, selon l’observatoire, compenser le déficit pluviométrique et contribuer à remplir de nouveau les réserves hydrauliques souterraines. La tempête qui intéresse en ce moment le Liban est «la première véritable tempête de neige de l’année», ont souligné les responsables de la station.
Dans le monde entier, on constate une aggravation des phénomènes climatiques. Il n’y avait pas de raison pour que le Proche-Orient soit épargné. La tempête qui s’est abattue hier sur le Liban, et qui s’est accompagnée de vents très forts, atteindrait dans les prochaines vingt-quatre heures son point culminant, prévoient les météorologistes. Évoluant progressivement du...