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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Sud - De nouveaux développements pourraient se produire Affaire Ron Arad : tout espoir n'est pas perdu, affirme le Hezbollah

Le secrétaire général du Hezbollah, cheikh Hassan Nasrallah, a affirmé mardi que sa formation n’avait pas perdu tout espoir de retrouver la trace de Ron Arad, un pilote israélien disparu au Liban en 1986. En réponse à une question d’un journaliste d’une télévision privée locale qui lui demandait si le Hezbollah poursuivait ses efforts pour retrouver Ron Arad, cheikh Nasrallah a déclaré: «Nous n’avons pas perdu tout espoir d’arriver à un résultat à ce sujet». Il a ajouté que son parti «poursuivait l’examen de la question» des échanges de prisonniers entre le Liban et Israël et estimé que de «nouveaux développements» pourraient se produire. M. Mohammed Raad, député du Hezbollah, avait déclaré la semaine dernière que son parti poursuivrait ses efforts pour obtenir des informations sur le sort de Ron Arad mais qu’ «il n’y avait pas de nouveaux éléments sur ce dossier pour l’instant». M. Raad avait fait cette déclaration à l’issue de la libération de 27 Libanais, dont 12 membres du Hezbollah, qui étaient détenus dans la zone occupée par Israël au Liban-Sud ou à l’intérieur de l’État hébreu. Le 26 décembre, Israël avait libéré cinq intégristes libanais proches du Hezbollah. Israël détient depuis plusieurs années deux responsables de formations intégristes libanaises, Abdel Karim Obeid et Moustapha Dirani, enlevés au Liban par des commandos dans le but d’obtenir des informations sur Ron Arad, dont l’appareil avait été abattu au Liban-Sud. Ron Arad avait été capturé, à l’origine, par le mouvement Amal, mais le chef du mouvement, Nabih Berri avait ensuite indiqué que le groupe qui le détenait avait fait dissidence et l’avait «remis aux Iraniens», ce que Téhéran a démenti. Le comité de surveillance inquiet Sur un autre plan, le comité international de surveillance du cessez-le-feu a souligné mardi son inquiétude face à la répétition de sérieux incidents qui «mettent en péril les civils» au Liban-Sud. Dans un communiqué publié à l’issue d’une réunion au siège de l’Onu à Naqoura, au Liban-Sud, il a appelé le Liban et Israël à se «conformer plus strictement» aux arrangements de sécurité conclus en avril 1996 «afin d’éviter une recrudescence de la tension dans cette région». Le comité, qui a examiné des plaintes israéliennes et libanaises, a constaté une série de violations aux arrangements de 1996 commises entre le 5 et le 17 janvier. Durant cette période, les tirs de l’armée israélienne et de sa milice supplétive, l’Armée du Liban-Sud (ALS), ont blessé une femme, atteint un bus scolaire transportant 40 écoliers et fait des dégâts matériels dans quatre villages adjacents à la zone occupée par Israël au Liban-Sud, indique le communiqué. La Résistance, dont les tirs ont endommagé deux maisons dans la zone occupée, ont également violé les arrangements de 1996 en plaçant des bombes dans un secteur fréquenté par les civils et en tirant à partir de zones habitées, précise le communiqué. Le comité, formé de représentants des États-Unis, de France, d’Israël, du Liban et de Syrie, s’était réuni une première fois cette année le 3 janvier. Soumis à la règle du consensus et ne disposant pas de moyens coercitifs pour sanctionner les violations, le comité s’était réuni à 31 reprises en 1999, année au cours de laquelle la violence a fait 24 morts et 200 blessés civils au Liban, selon un décompte de l’AFP. Accident à la frontière Enfin, un soldat israélien a été tué et un autre blessé lorsque leur tracteur s’est renversé sur une route longeant la frontière israélo-libanaise, a annoncé un porte-parole de l’armée israélienne. L’accident s’est produit lundi soir près du village israélien de Zarit, du côté israélien de la frontière, à 20 kilomètres à l’est du littoral méditerranéen. L’engin de terrassement, qui s’apprêtait à pénétrer dans la zone occupée par Israël au Liban sud, s’est renversé, tuant le sergent chef Ronan Ben Ari, 20 ans, et blessant légèrement un autre soldat, selon la même source. L’armée a ouvert une enquête pour déterminer les causes de l’accident.
Le secrétaire général du Hezbollah, cheikh Hassan Nasrallah, a affirmé mardi que sa formation n’avait pas perdu tout espoir de retrouver la trace de Ron Arad, un pilote israélien disparu au Liban en 1986. En réponse à une question d’un journaliste d’une télévision privée locale qui lui demandait si le Hezbollah poursuivait ses efforts pour retrouver Ron Arad, cheikh...