Finul - Hoss a reçu l'ambassadeur d'Irlande Des arrangements de sécurité seront inévitables en cas de paix

«Nul ne s’attend à des pourparlers de paix faciles, mais nous espérons que les négociations reprendront bientôt, ainsi que le prochain démarrage des pourparlers sur le volet libanais», a affirmé hier l’ambassadeur d’Irlande au Liban Peter Gunning (résidant en Égypte), qui rendait visite au chef du gouvernement. M. Gunning a affirmé par ailleurs qu’il s’intéresse au processus de paix dans la mesure où celui-ci influera sur la situation et le statut de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) à laquelle participe l’Irlande et qui est présente sur le terrain depuis 1978. «Nous sommes toujours disposés à aider le Liban à recouvrer sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire (...). Nous anticipons sur les inévitables arrangements de sécurité qui suivront», a ajouté le diplomate irlandais. M. Gunning, qui répondait aux questions des journalistes à l’issue de son entretien avec le chef du gouvernement, a affirmé qu’il «ne croit pas que le report sine die du rendez-vous du 19 janvier soit une halte». «C’est un léger ralentissement de rythme», a-t-il dit. «C’est le Moyen-Orient, et nul ne s’attend à des négociations faciles», a-t-il estimé. Sur un autre plan, le président du Conseil a reçu l’ambassadeur d’Égypte au Liban Adel Khodari, avec lequel il a abordé la question de la mévente de la pomme de terre libanaise, alors que le calendrier agricole prévoit l’importation, à partir du 1er février, de la pomme de terre égyptienne. M. Khodari a laissé entendre que les intérêts des agriculteurs libanais seront pris en ligne de compte, et qu’un «léger retard» dans l’application du calendrier agricole est envisageable. Le chef du gouvernement a, par ailleurs, remis la médaille de l’ordre du Cèdre avec grade de grand officier à M. Abdel Latif Hamad, président de la Caisse arabe de développement économique et social. Dans un mot prononcé à cette occasion, M. Hoss a exprimé son estime pour le «jeune patriote arabe pétillant d’énergie, d’intelligence et de culture», qu’il a eu l’occasion de connaître au début de sa carrière au Koweït, alors que lui-même était experts financier auprès du Fonds koweïtien et que M. Hamad en était le directeur général. M. Hoss a par ailleurs rencontré hier le ministre de l’Intérieur Michel Murr, ainsi que le procureur général près la Cour de cassation Adnan Addoum, avec lesquels il a examiné les affaires courantes.