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Actualités - REPORTAGES

Festival Chams : programme de la troisième journée (photos)

Les projections de courts-métrages de jeunes se poursuivent au théâtre de Beyrouth dans le cadre du festival Chams. Au programme de ce soir, à partir de 19h : – Chabrouh de Jean Gebran : diplômé de l’IESAV, Jean Gebran est professeur et ingénieur du son. Dans son court-métrage, quatre jeunes s’en vont escalader une montagne. Suspense, incidents, exploration de grottes, découvertes… L’aventure en plein. – Chi Gheir ( quelque chose d’autre) de Naim Kayyal. Un jeune au bord de la crise de nerfs évolue dans un milieu pourri, infesté de magouilleurs. Il est arrivé à un stade de semi-folie qui va peut-être le mener au suicide. Le temps passe et rien ne change. Naim Kayyal, 27 ans, est diplômé de l’Institut de Kafa’at, département audiovisuel. Il est actuellement barman dans un club. Il est ingénieur du son et monteur free-lance. Il a dans son tiroir un film, comique cette fois, qu’il va peut-être réaliser. – Chasseur d’images de Houayda Azar : diplômée de l’IESAV en 1996. Assitante metteur en scène de plusieurs longs métrages dont Civilisés de Randa Chahhal, et la Maison rose de Joanna et Khalil Joreige… Dans Chasseur d’images, un photographe se balade au milieu des ruines de la ville. Un franc-tireur lui propose les photos de sa carrièr moyennant une somme d’argent. Prix de la meilleure technique au festival de Beryte 1996. – Images virtuelles de Sarmad Louis. Diplômé de l’IESAV en 1996, il a également fait des études de photographie à l’USEK. Il est directeur de photo. Dans Images virtuelles, trois auteurs essaient de bâtir un scénario. Chacun y va de ses idées .L’ un d’eux fait un accident. Il délire. Imagine des histoires surréalistes qu’il veut inclure dans son scénario. – Awadti Ayni ( L’ œil habitué ) de Talal Khoury. Ce jeune metteur en scène a poursuivi ses études d’audiovisuel à Portsmouth (Grande-Bretagne). Il a ensuite suivi la formation Proffil 1999. Dans ce court-métrage de 3 minutes, il filme toutes sortes de gens qui passent devant un barrage de l’armée. Le soldat en voit vraiment de toutes les couleurs. Amusant. Mersal el hawa, d’Élie Khalifé 16mm, noir et blanc. 20 minutes. 1993 Production : Esav (École supérieure d’Art Visuel de Genève). Pendant mes études, explique-t-il, «j’étais très influencé par Jim Jarmush, et plus particulièrement Stranger than Paradise qui parle aussi de l’exil, d’un couple de Hongrois aux États-Unis, en noir et blanc. Les scènes du film étaient séparées par du noir, avec souvent des plans fixes… Ce film m’avait profondément marqué». «Ma rencontre avec un groupe de jeunes Libanais de confessions différentes et vivant ensemble à Genève m’a donné envie de raconter, sous forme de fiction, leur histoire, leur manière de vivre et leurs préoccupations à travers l’histoire d’un jeune exilé et de la radio, qui entretient la nostalgie et qui reste le seul lien avec la patrie… ». Mersal el hawa a été projeté à la première internationale du Festival du film de Locarno, en Suisse, dans la section Léopards de demain, Suisse (jeunes espoirs suisses), mais aussi aux festivals de Barcelone, Lausanne, Genève, Spiez, etc. – Dies Irae de Nizam Ramadan 1999, 19mn. Couleur et documents d’archives. Un homme, enfermé dans sa chambre, fait surgir de son esprit l’histoire de Che Guevara, depuis son enfance jusqu’à son assassinat. L’histoire se répète, explique Nizam Ramadan. «Che Guevara était à la fois un martyr et un véritable héros de la résistance, admiré par tous, quelle que soit la conviction politique». Le court-métrage a été réalisé à partir d’archives, de tournages en studio et d’animations picturales à partir des œuvres de Goya, Picasso, Mantegna, etc. Film sans paroles, Dies Irae est construit autour de 4 mouvements : l’enfance du Che et sa montée au pouvoir avec Fidel Castro (9e Symphonie de Beethoven, 2e mouvement), la résistance cubaine (Les Titans de Mahler) et la mort du héros (Dies Irae, Requiem de Mozart). Nizam Ramadan a obtenu ses diplômes de scénographie et d’architecture à Venise, où il a séjourné de 1982 à 1992. Il a fréquemment collaboré au Liban avec la Future TV, pour laquelle il a réalisé plusieurs films, dont, en 1995, Kabl’el mot, baad’el hayat (Avant la mort, après la vie). – Rencontre, d’Eliane Raheb 1996, 27 minutes. Trois portraits de Libanais, à travers trois chauffeurs de taxi : un jeune homme, un peu dragueur, et très optimiste quant à l’avenir de son pays, une femme entre deux âges, un peu hystérique, et un homme plutôt mûr, un peu trop nostalgique. Les trois personnages finiront par se rencontrer… «C’est un docu-fiction», explique la vidéaste. «J’ai voulu montrer la vie de tous les jours au Liban, sous un angle satirique (Rencontre est un film vraiment drôle). Ces portraits sont à la fois agaçants et touchants». Eliane Raheb est diplômée de l’IESAV (1994). Elle a déjà réalisé La Traversée (1994) et La dernière séance (1995, 16mm, couleur), qui a été primé en Grèce, en Espagne, en Autriche et au festival de Beyrouth. – Le Cendrier, de Yalda Younés et Kareen Traboulsi 1999, 9 minutes. Un couple est en train de se séparer. La femme pleure, l’homme ne pense qu’à s’évader, en fumant sa cigarette… «Ce film de fin de diplôme est un vidéo-danse, construit à partir d’un poème de Raymond Craver», explique Yelda Younés. «La seconde partie du film montre le mouvement des corps à travers un couple qui danse dans une piscine vide. Le tournage a duré une journée, mais le travail de création et de recherches a pris 4 mois». Yalda Younés et Kareen Traboulsi sont diplômées de l’ESEC de Paris, et se sont spécialisées en essais électroniques. Avec trois autres élèves, elles ont réalisé Le magazine médical. – Maktoub, de Dana Kahil 1999, 10 minutes. Une jeune fille exilée du Liban se souvient de son enfance dans son pays, en essayant de n’en garder que le meilleur… Dana Kahil a obtenu un magistère en production cinématographique à l’université de Canterbury. Elle a participé à la production et au montage de plusieurs émissions télévisées libanaises.
Les projections de courts-métrages de jeunes se poursuivent au théâtre de Beyrouth dans le cadre du festival Chams. Au programme de ce soir, à partir de 19h : – Chabrouh de Jean Gebran : diplômé de l’IESAV, Jean Gebran est professeur et ingénieur du son. Dans son court-métrage, quatre jeunes s’en vont escalader une montagne. Suspense, incidents, exploration de grottes,...