La perspective d’une libération prochaine – sauf coup de théâtre – d’Augusto Pinochet soulageait hier les gouvernements de Londres, de Madrid et de Santiago, tandis que déchantaient les défenseurs des droits de l’homme partisans d’un procès historique en Espagne de l’ancien dictateur. Le ministre britannique de l’Intérieur Jack Straw a répété hier devant le Parlement qu’il était «enclin», après 15 mois de bataille légale inaboutie, à recommander le rapatriement sanitaire du général de 84 ans. Sauf avis contraire motivé, sous sept jours, «des parties intéressées»: l’Espagne, qui envisageait à contre-cœur un procès, la France, la Belgique et la Suisse ainsi que les défenseurs des droits de l’homme et les victimes de la junte, qui espéraient voir pour la première fois reconnue l’universalité de la justice pour crime contre l’humanité .
La perspective d’une libération prochaine – sauf coup de théâtre – d’Augusto Pinochet soulageait hier les gouvernements de Londres, de Madrid et de Santiago, tandis que déchantaient les défenseurs des droits de l’homme partisans d’un procès historique en Espagne de l’ancien dictateur. Le ministre britannique de l’Intérieur Jack Straw a répété hier devant le...
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