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Actualités - CHRONOLOGIE

Processus de paix - Barak prévoit un boom économique au P-O après la paix Washington et Tel-Aviv souhaitent une participation personnelle d'Assad(photo)

Le Premier ministre israélien Ehud Barak a commencé hier à essayer de «vendre» à son opinion publique un éventuel accord de paix avec la Syrie incluant un abandon du plateau du Golan et a mis en avant les arguments qu’il utilisera pour convaincre le Congrès américain de financer massivement la paix. Tout en se gardant de dire qu’un accord avec Damas était inéluctable, il l’a estimé possible «dans les deux ou trois prochains mois», ajoutant toutefois que la participation personnelle du président Assad aux négociations était «nécessaire à la conclusion d ’un tel accord», notamment par une rencontre tripartite incluant le président Clinton. Le dirigeant israélien rejoignait ainsi l’avis de Washington, qui a estimé hier, par la bouche du porte-parole du département d’État James Rubin, qu’une implication directe du président syrien était «cruciale» pour faire aboutir le processus de paix. Sur la défensive depuis son retour mardi des États-Unis au terme d’un deuxième round de pourparlers israélo-syriens, M. Barak a, par ailleurs, amorcé hier sa contre-attaque par une série de déclarations. Aussi a-t-il insisté, dans son interview à CNN, sur le fait que tout accord avec la Syrie constituerait en fait un «package» comprenant à la fois des garanties de sécurité en béton pour compenser la perte de l’atout militaire stratégique que représente le Golan et des avantages aussi bien diplomatiques qu’économiques pour Israël, faisant miroiter à ses compatriotes un «boom économique», qui, selon lui, «résultera de la paix au Proche-Orient».
Le Premier ministre israélien Ehud Barak a commencé hier à essayer de «vendre» à son opinion publique un éventuel accord de paix avec la Syrie incluant un abandon du plateau du Golan et a mis en avant les arguments qu’il utilisera pour convaincre le Congrès américain de financer massivement la paix. Tout en se gardant de dire qu’un accord avec Damas était inéluctable, il...