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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Electricité - Coupures fréquentes Traboulsi nie l'existence d'une pénurie de fuel

Les fréquentes coupures du courant électrique survenues au cours des derniers jours laissent supposer plusieurs raisons à ce quasi-rationnement, dont une éventuelle pénurie de fuel comme le prétendent certains médias, le manque de crédits, ou, tout simplement, des pannes à réparer.Dans une déclaration faite hier, le ministre des Ressources hydroélectriques Sleiman Traboulsi a nié les rumeurs qui circulent au sujet d’une pénurie de fuel et d’une éventuelle coupure totale du courant électrique dans un délai de dix jours. Ces rumeurs, a ajouté M. Traboulsi, sont répandues par des «médias dont personne n’ignore l’appartenance», dans le dessein d’alarmer l’opinion publique. Il a ensuite assuré l’existence de fuel et de mazout en quantités excédentaires et annoncé l’arrivée, incessamment, d’un nouveau chargement de fuel, alors que d’autres pétroliers sont attendus le 24 ou le 25 janvier courant. M. Traboulsi a également expliqué le processus de règlement des factures soumises par les fournisseurs, précisant que toute somme due est payée par l’Électricité du Liban (EDL) dans un délai d’une ou deux semaines après la livraison. Sur le plan financier, M. Traboulsi a indiqué que l’EDL a une dette d’environ 1 milliard 300 millions de dollars américains représentant le coût des installations et du matériel commandés par les gouvernements précédents. Ces mêmes gouvernements, a-t-il poursuivi, n’ont pas prévu les réseaux nécessaires pour transporter le courant électrique produit par les stations de Zahrani et Deir-Ammar, réduisant de deux tiers la production de ces deux stations, soit près de 600 mégawatts. M. Traboulsi devait procéder à une énumération des cas provoquant une coupure soudaine du courant électrique, dont le mauvais temps, les pluies torrentielles et les chutes de neige, ainsi que le froid qui occasionne une plus grande consommation d’énergie pour alimenter les appareils de chauffage. Tous ces cas, a-t-il précisé, provoquent une tension préjudiciable aux transformateurs qui sont ainsi exposés à des pannes subites. Au niveau de la perception des factures, il a déclaré que l’EDL avait récemment acquis 12 mille compteurs qui sont actuellement en cours d’installation et que 80 mille autres seront installés dans les deux mois à venir. Il a également reconnu l’existence de retards dans la perception des factures auprès des abonnés et précisé qu’un contrat de facturation avec l’Électricité de France avait été prorogé jusqu’à la fin février prochain, laissant la perception à l’EDL. Début mars, ce service sera de nouveau confié à l’EDL. Pour ce qui est du tarif, M. Traboulsi a indiqué qu’il est actuellement sous étude et qu’il était encore trop tôt pour se prononcer. Coupures de courant au Kesrouan, à Jbeil et à Batroun Dans un communiqué publié hier, l’Électricité du Liban annonce des coupures de courant prévues pour demain jeudi dans toutes les régions alimentées à partir des stations de Btha, Hakl el-Rayess, Adma, Alita, Amchit et Batroun. Ces coupures, rendues nécessaires par des travaux de réparation à effectuer sur la ligne de haute tension de 66 kilovolts, affecteront les régions suivantes, entre 8 heures et 16 heures : les cazas de Kesrouan, Jbeil et Batroun, à partir de Jounié et jusqu’au tunnel de Chekka. D’autre part, pour la première fois depuis le 11 septembre 1999, le prix des vingt litres d’essence est tombé au-dessous du seuil de 13 mille livres libanaises. Les nouveaux prix des carburants (20 litres) deviennent donc comme suit, à partir d’aujourd’hui, mercredi : – Essence 98 octanes : 12 900 livres libanaises. – Essence 92 octanes : 12 600 livres libanaises. – Essence sans plomb : 12 900 livres libanaises. – Kérosène : 8 300 livres libanaises. – Mazout : 7 300 livres libanaises.
Les fréquentes coupures du courant électrique survenues au cours des derniers jours laissent supposer plusieurs raisons à ce quasi-rationnement, dont une éventuelle pénurie de fuel comme le prétendent certains médias, le manque de crédits, ou, tout simplement, des pannes à réparer.Dans une déclaration faite hier, le ministre des Ressources hydroélectriques Sleiman Traboulsi...