Satterfield fait état de progrès dans les bilatérales

En remettant au palais Bustros, de concert avec le chargé d’affaires russe Andrei Poliakov, l’invitation au Liban à prendre part à la session des négociations multilatérales sur le Proche-Orient, prévue à Moscou le 1er février prochain, l’ambassadeur des États-Unis à Beyrouth a fait état hier de «progrès» dans les négociations bilatérales entre Israël et ses voisins. Dans une déclaration faite à l’issue d’un entretien de 45 minutes avec le secrétaire général par intérim du ministère des Affaires étrangères Nagi Abi Assi, en compagnie de M. Poliakov, M. Satterfield a indiqué qu’il avait remis au responsable un message des chefs de la diplomatie des deux pays, coparrains du processus de paix, au Premier ministre et ministre des Affaires étrangères Sélim Hoss, appelant le Liban à participer à la réunion de Moscou. Interrogé sur la signification de la reprise des négociations multilatérales – qui avaient été gelées depuis l’accession au pouvoir de l’ancien Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu du fait du boycottage de la plupart des pays arabes, qui entendaient protester contre sa politique de torpillage du processus de paix –, M. Satterfield a répondu : «Cela signifie qu’il y a aujourd’hui une reconnaissance des progrès survenus au niveau des pourparlers bilatéraux et que les pays participant aux multilatérales trouveraient un bénéfice à une telle reprise». À un journaliste qui lui faisait remarquer que le Liban n’avait pour sa part pas encore été invité à reprendre ses négociations bilatérales avec Israël, le diplomate s’est contenté d’exprimer le souhait que ce volet soit relancé le plus tôt possible. Il s’est par ailleurs refusé à toute déclaration concernant les négociations syro-israéliennes, qui doivent reprendre le 19 janvier dans l’État du Maryland, près de Washington.