Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Déstabilisation - Appui unanime à la ripose des forces de l'ordre Lahoud et Hoss déterminés à contrer l'action des fauteurs de troubles(photos)

Le pouvoir ne permettra aucune atteinte à la sécurité et à la stabilité du pays. Il est donc déterminé à contrer toute action qu’entreprendraient les fauteurs de troubles aussi bien au Liban-Nord qu’à Beyrouth. C’est ce qui ressort des propos échangés hier par les chefs de l’État et du gouvernement, le général Émile Lahoud et Sélim Hoss, lors d’une réunion d’urgence tenue à midi pour passer en revue les derniers développements à Denniyé et Mazraa. Les deux responsables ont rendu hommage à cette occasion à l’efficacité des forces de l’ordre, qui sont notamment parvenues à circonscrire l’incident de l’ambassade russe en moins d’une heure. Le chef de l’État s’est également entretenu avec le commandant en chef de l’armée, le général Michel Sleiman, à qui il a donné l’ordre de «traiter avec la plus grande fermeté toute tentative visant à porter atteinte à la sécurité» dans le pays. Aussitôt informé des événements dans le secteur de Mazraa, à Beyrouth, le Premier ministre a interrompu ses activités normales au Grand Sérail et s’est immédiatement rendu au palais de Baabda où il a rencontré le président de la République. M. Hoss est resté en permanence en contact avec les services de sécurité à qui il a enjoint d’aller jusqu’au bout dans leur mission visant à capturer les éléments armés et à les livrer à la justice pour leur infliger la sanction qu’ils méritent. Il a en outre présenté ses condoléances aux proches des militaires tués dans les combats à Denniyé. Dénonciations de parlementaires À l’issue d’un entretien avec le chef du gouvernement, le député du Hezbollah Hussein Hajj Hassan a déploré que des combats se déroulent au Liban-Nord et à Beyrouth, «le seul théâtre d’affrontements devant être le Sud et la Békaa». De son côté, le député Salah Haraké a affirmé qu’il était temps de «ramasser toutes les armes illégales». Le député Ismaïl Succarieh a établi un rapport entre les événements au Nord et «la mobilisation à l’intérieur des camps palestiniens». M. Chaker Abou Sleiman a mis en garde contre l’existence d’un «chef d’orchestre qui serait en train de semer le trouble et le chaos pour entraver le cours des négociations avec Israël». Selon le député du Metn-Nord, les agressions contre l’armée libanaise, la reprise des pourparlers syro-israéliens et la mobilisation décrétée dans certains camps palestiniens ne sont pas «une simple coïncidence». Le député Boutros Harb a dénoncé les troubles à Denniyé, à Beyrouth ainsi que l’assassinat de la religieuse antonine à Hadeth. Selon lui, la situation est «plus dangereuse qu’il ne paraît (…), d’autant plus que la plupart des rebelles ne sont pas libanais ; ce qui nous autorise à déduire qu’un corps étranger au Liban s’emploie à disloquer notre pays de l’intérieur au moment où le sort de ses frontières et son avenir se discutent autour de la table des négociations», a-t-il ajouté. Le député Farid Makari a estimé quant à lui que les fauteurs de troubles visent essentiellement deux objectifs : l’affaiblissement du négociateur syrien aux États-Unis d’une part et la dislocation des rangs libanais. Or, selon lui, ce dernier objectif est irréalisable dans la mesure où «la scène libanaise a acquis une immunité qui se traduit par un appui unanime à l’armée». Par ailleurs, le ministre des Travaux publics Najib Mikati a affirmé que les événements de Denniyé étaient dans l’intérêt d’Israël «qui cherche à affaiblir la position du Liban à la veille de la reprise des pourparlers». Pour le député Assem Kanso, il est évident que ces agressions contre l’armée libanaise sont le fruit d’une coordination entre le Mossad israélien et les services de renseignements arafatistes. Commentant les exactions des rebelles armés à Denniyé, il a déclaré : «Ces mercenaires prétendent combattre au nom de l’islam pour couvrir leur traîtrise». Le député Chawki Fakhoury a réclamé pour sa part la saisine de la Cour de Justice et une enquête extrêmement rapide permettant de prendre des sanctions à l’encontre des éléments armés capturés. Le chef du parti Kataëb Mounir el-Hajj a affirmé qu’à travers ces troubles on tente d’entraîner le pays dans une nouvelle guerre confessionnelle. «Mais les rebelles oublient que le pays jouit désormais d’une immunité à toute épreuve», a-t-il conclu.
Le pouvoir ne permettra aucune atteinte à la sécurité et à la stabilité du pays. Il est donc déterminé à contrer toute action qu’entreprendraient les fauteurs de troubles aussi bien au Liban-Nord qu’à Beyrouth. C’est ce qui ressort des propos échangés hier par les chefs de l’État et du gouvernement, le général Émile Lahoud et Sélim Hoss, lors d’une réunion...