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Actualités - CHRONOLOGIE

Processus de paix La diplomatie libanaise mobilisée

L’attention du Liban diplomatique sera naturellement braquée sur le deuxième round des négociations syro-israéliennes qui s’ouvrira aujourd’hui lundi aux États-Unis. L’implication de Beyrouth dans le processus de paix dépendra en effet des résultats de ce round crucial. Le Liban ne sait donc toujours pas quand viendra son tour de s’asseoir à la table des négociations. Il ne sait pas non plus si le Premier ministre israélien Ehud Barak et le président américain Bill Clinton participeront en personne à la séance d’ouverture. De fait, on peut supposer qu’on se contentera d’une représentation au niveau des ministres des Affaires étrangères des deux pays. Quoi qu’il en soit, si l’on ignore aussi quelle sera la teneur de l’ordre du jour, les principaux litiges à régler sont d’ores et déjà connus. Des sources diplomatiques rappellent à ce sujet que le retrait des Israéliens du Sud et de la Békaa-Ouest reste évidemment la question prioritaire. Il convient de souligner dans ce cadre que le Liban n’a pas les mêmes problèmes que la Syrie dans ce domaine, l’évacuation israélienne du Golan étant de toute évidence plus problématique. On baigne aussi dans le flou quant aux arrangements de sécurité qui suivront le retrait : installation de stations de préalerte (solution préconisée pour la surveillance du Golan), augmentation des effectifs de la Finul ? On ne sait toujours pas grand-chose. En tout état de cause, il y a un point sur lequel le Liban n’est point disposé à transiger : il ne permettra en aucun cas que son espace aérien soit violé par l’aviation israélienne. Il y a aussi le problème des prisonniers détenus dans les geôles israéliennes (au nombre de 151 selon les statistiques du CICR) et des réfugiés palestiniens. Deux problèmes qui ne se posent pas pour Damas. La simultanéité des retraits israéliens du Liban-Sud et du Golan et la concomitance de la signature des accords de paix avec Israël sont en revanche deux questions qui concernent les intérêts mutuels du Liban et de la Syrie.
L’attention du Liban diplomatique sera naturellement braquée sur le deuxième round des négociations syro-israéliennes qui s’ouvrira aujourd’hui lundi aux États-Unis. L’implication de Beyrouth dans le processus de paix dépendra en effet des résultats de ce round crucial. Le Liban ne sait donc toujours pas quand viendra son tour de s’asseoir à la table des...