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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Proche-Orient - Mémorandum d’un groupe de médecins à la Finul Poursuite des manifestations palestiniennes au Liban contre Charm el-Cheikh

Les manifestations de Palestiniens se sont poursuivies hier au Liban en signe de protestation contre la participation du président de l’Autorité palestinienne Yasser Arafat au sommet de Charm el-Cheikh qui s’est achevé sur un accord censé ramener le calme dans les Territoires. Quelque 7 000 réfugiés palestiniens ont pris part à ces manifestations, à l’appel de formations radicales prosyriennes. Au Liban-Nord, 4 000 Palestiniens ont défilé dans le camp de Beddaoui et 3 000 autres manifestants ont emprunté les ruelles du camp de Nahr el-Bared, scandant des slogans hostiles au sommet qui vise, selon eux, «à faire avorter l’intifada». Par ailleurs, une cinquantaine de médecins palestiniens ont organisé un rassemblement devant le siège de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) à Tyr, au Liban-Sud, pour protester «contre la barbarie de l’armée israélienne». «Il est totalement inconcevable que les militaires israéliens tirent sur les enfants et sur les ambulances dans les territoires palestiniens», a affirmé à l’AFP le médecin Mohammed Ataya. Les protestataires ont remis à un officier de la Finul un mémorandum destiné au secrétaire général de l’Onu, Kofi Annan. «Nous demandons une protection internationale à notre peuple et aux enfants de Palestine, victimes d’une guerre d’extermination sur leur terre», ont écrit les signataires de ce texte. Des centaines de Palestiniens avaient organisé lundi un rassemblement de protestation contre le sommet à l’entrée du camp d’Aïn el-Héloué, au Liban-Sud, à l’appel de deux organisations hostiles aux accords israélo-palestiniens d’Oslo (1993), le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) et le Front démocratique de libération de la Palestine (FDLP). « Un accord pour masquer l’échec » Sur un autre plan, le ministre de l’Autorité palestinienne en charge des réfugiés, Assaad Abdel Rahman, qui effectue actuellement une visite au Liban, a estimé hier que le sommet de Charm el-Cheikh a débouché sur un «accord sur une formule politique destinée à masquer l’échec». M. Abdel Rahmane, qui était interrogé par la presse à la suite d’une visite de condoléances au domicile de l’ancien ministre Nazih Bizri, récemment décédé, a souligné que Charm el-Cheikh «n’a pas traité les racines du problème, se contentant de trouver des remèdes à la crise actuelle et non à ses causes, c’est-à-dire l’agression israélienne». Au sujet de la présence palestinienne armée au Liban, M. Abdel Rahman a déclaré : «Notre position est claire. Elle est celle de la direction palestinienne et se résume dans cette formule : la souveraineté au Liban, sur l’ensemble du territoire libanais et les droits de l’homme aux Palestiniens». «L’armement lourd des Palestiniens a été remis à l’État. Quant aux armes légères, leur raison d’être dans les camps du Liban-Sud est de faire face à l’agression israélienne. Ces armes ne sortent pas des camps, sauf après coordination avec les forces militaires libanaises et syriennes», a-t-il ajouté.
Les manifestations de Palestiniens se sont poursuivies hier au Liban en signe de protestation contre la participation du président de l’Autorité palestinienne Yasser Arafat au sommet de Charm el-Cheikh qui s’est achevé sur un accord censé ramener le calme dans les Territoires. Quelque 7 000 réfugiés palestiniens ont pris part à ces manifestations, à l’appel de formations...